Belle est la nuit
Quand je suis créatrice à l’encre de ma plume
Je couche sur la page un mélange de vers,
En perle de douceur
Mais le poète songe en son esprit de brume
Ouvrant très grand les bras à ce bel univers,
Adorable penseur.
Érato me murmure un écho dans l’ivresse
Dévoilant tous les mots au fond mystérieux
Que du cœur, je nourris.
Mais parfois, je ressens tout comme une détresse
À vouloir parsemer un verbe impérieux
Car moi, je le chéris.
Dans la voûte du ciel, je pense à son étoile
Qui vient m’illuminer au parfum dès minuit
Et sous l’astre vermeil, on retire son voile
Respirant l’allégresse.
Je ne sais si le temps vient s’ouvrir à l’ennui,
D’une rime sans aile, on délie une toile
D’une esquisse montrant que bien belle est la nuit,
Et souffle sa caresse.
Maria-Dolores