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Beautés

#1
La lumière adoucie qui se pose en été
Le soir et qui s’épand avec sobriété,
Dans la forêt, le pré, le marais, la clairière
Séduit la fougère, le lierre et la bruyère.

Qu’elle soit sur la mer ou dans les océans,
Sur les monts enneigés, dans les canyons béants,
Entre les peupliers rehaussant une allée,
L’éternelle beauté demeure inégalée.

Les étés rayonnent, les automnes se parent !
Erables, châtaigniers, marronniers se comparent :
Avec soin, ils ont teint robes, cheveux, de roux,
De jaunes flamboyants que jalouse le houx.

Le miracle inouï est dans l’étonnant nid,
Joyau d’orfèvrerie assemblé et garni
Par le rouge-gorge, le corbeau, la mésange
De crin, de brin, de foin par un heureux mélange.

Passé par le vitrail, arrivé sur l'autel
De la divinité, l’esprit saint immortel
Est habillé en bleu, vert et frangé d’orange
En tenant un rayon blanc transfigurant l’ange.

La beauté des laids se remarque sans délai
Dans des yeux embués, délavés, sans reflet
Où brille un éclat, où surgit une étincelle
Qui fuse au cœur de la tendresse universelle.

Quel émerveillement que cet être innocent
Sorti blanc et rosé d’un antre rouge sang
Dont les doigts potelés serrent déjà le pouce
De la mère étonnée de cette force douce.

La splendeur est de ceux le luxe qui n’ont rien
D’autre qu’un Sahara somptueux algérien
Où une flaque d’eau esseulée se contemple
Aussi béatement que les piliers d’un temple.

Le fruit accroché se déguste sans compter
Les vers dorés captés qui s’entendent conter
Qu’ils dévorent la pulpe éclatante et juteuse
Lustrée par une fée passant en visiteuse.
 
#2
oui je passais par là et j'ai vu la beauté des laids xc'est gainsbourg ça
et puis je commence par la fin à gauche j'y vois pas bien
du jaune du rouge partout
c'est zouli
ma petite soeur assise sur le perron tu parles voit passer une femme très laide
et elle dit; qué laide cé manane !
La beauté des laids se voit sans délai (serge Gintzburg alias Gainsbourg)