Eh ben, je me fais vieux... Depuis 2010 que je suis inscrit sur ce site, et je ne le redécouvre que maintenant ! Qu'à cela ne tienne, je n'ai pas pour autant cessé d'écrire en 8 ans ! Je risque de publier de temps à autre deux trois de mes poèmes ici, quand le cœur m'en dira. Ça me tente, et puis c'est comme ça qu'on évolue !
Quoi de mieux pour recommencer l'écriture publique que de partager un poème d'amour ? Ci-joint, une ballade que j'ai écrite pour la Saint-Valentin de cette année 2018, et que j'ai sobrement intitulée "Ballade de février". À vos critiques (positives comme négatives)
Ballade de février
Il est des femmes, objets délicats,
Qui aiment à offrir à leur ami
Des mots d'amour qui, dès qu'ils sont transmis,
Plaisent au cœur. Or ce n'est pas le cas
De celle que j'ai prise comme mie.
Combien de fois la mienne m'a démis
L'épaule en entendant les ritournelles
Que je lui chante lorsque j'ai omis
De rentrer tôt quand elle a tôt gémi !
Il ne s'en trouve aucune autre comme elle !
Il est des femmes dont le délicat
Cœur fond quand on en orne l'infamie
D'un collier d'or. Ce qu'abhorre ma mie,
Qui trouve son luxe en d'autres en-cas
Que dans des soucis de physiognomie :
Elle aime manger avec boulimie
Ce que je lui prépare en sa gamelle,
Préférant mourir en vieille mamie
Que jeune et riche en souffrant d'anémie.
Il ne s'en trouve aucune autre comme elle !
Il est des femmes belles aux fracas
Du jour, mais qui quand le soleil blêmit,
S'enlaidissent comme tant de momies
Qui sous leurs draps blancs sont des reliquats.
Or ce n'est pas ce que devient ma mie
Quand elle montre son anatomie
À l'astre blanc, qui sur sa peau révèle
Un incarnat qui sur du blanc frémit,
Comme une noble pierre d'alchimie.
Il ne s'en trouve aucune autre comme elle !
Il est des femmes qui font peu de cas
De ce que pense leur petit ami,
Et qui ne peuvent se faire ennemies
De son opinion, sans plus d'un fracas.
Or ce n'est jamais ce que fait ma mie,
Qui m'écoute et qui, sans trop d'accalmie,
Ni trop peu, argumente avec cervelle.
Même si son parler m'est insoumis,
Ensemble, notre opinion s'affermit.
Il ne s'en trouve aucune autre comme elle !
Il est des femmes aux goûts délicats,
Anges le jour, devant tous leurs amis,
Mais qui, la nuit, se disent tout permis
Car l'alcool aide à sortir des tracas
Du travail. Ce que réprouve ma mie,
Dont les plaisirs sont compter les fourmis
Et donner aux canards du pain sans sel,
Et lire contre mon corps endormi
Quand le travail nous rend cela permis.
Il ne s'en trouve aucune autre comme elle !
Envoi
Telle est celle que j'appelle ma mie
Et qui, d'une façon sienne, est belle :
Est-elle Nymphette, Ange, Dieu, Kami ?
Tout ce que je sais, c'est que comme amie,
Il ne s'en trouve aucune autre comme elle !
P.S. : Le nom de la destinataire est en filigranes dans le poème. Saurez-vous le retrouver ?
Quoi de mieux pour recommencer l'écriture publique que de partager un poème d'amour ? Ci-joint, une ballade que j'ai écrite pour la Saint-Valentin de cette année 2018, et que j'ai sobrement intitulée "Ballade de février". À vos critiques (positives comme négatives)
Ballade de février
Il est des femmes, objets délicats,
Qui aiment à offrir à leur ami
Des mots d'amour qui, dès qu'ils sont transmis,
Plaisent au cœur. Or ce n'est pas le cas
De celle que j'ai prise comme mie.
Combien de fois la mienne m'a démis
L'épaule en entendant les ritournelles
Que je lui chante lorsque j'ai omis
De rentrer tôt quand elle a tôt gémi !
Il ne s'en trouve aucune autre comme elle !
Il est des femmes dont le délicat
Cœur fond quand on en orne l'infamie
D'un collier d'or. Ce qu'abhorre ma mie,
Qui trouve son luxe en d'autres en-cas
Que dans des soucis de physiognomie :
Elle aime manger avec boulimie
Ce que je lui prépare en sa gamelle,
Préférant mourir en vieille mamie
Que jeune et riche en souffrant d'anémie.
Il ne s'en trouve aucune autre comme elle !
Il est des femmes belles aux fracas
Du jour, mais qui quand le soleil blêmit,
S'enlaidissent comme tant de momies
Qui sous leurs draps blancs sont des reliquats.
Or ce n'est pas ce que devient ma mie
Quand elle montre son anatomie
À l'astre blanc, qui sur sa peau révèle
Un incarnat qui sur du blanc frémit,
Comme une noble pierre d'alchimie.
Il ne s'en trouve aucune autre comme elle !
Il est des femmes qui font peu de cas
De ce que pense leur petit ami,
Et qui ne peuvent se faire ennemies
De son opinion, sans plus d'un fracas.
Or ce n'est jamais ce que fait ma mie,
Qui m'écoute et qui, sans trop d'accalmie,
Ni trop peu, argumente avec cervelle.
Même si son parler m'est insoumis,
Ensemble, notre opinion s'affermit.
Il ne s'en trouve aucune autre comme elle !
Il est des femmes aux goûts délicats,
Anges le jour, devant tous leurs amis,
Mais qui, la nuit, se disent tout permis
Car l'alcool aide à sortir des tracas
Du travail. Ce que réprouve ma mie,
Dont les plaisirs sont compter les fourmis
Et donner aux canards du pain sans sel,
Et lire contre mon corps endormi
Quand le travail nous rend cela permis.
Il ne s'en trouve aucune autre comme elle !
Envoi
Telle est celle que j'appelle ma mie
Et qui, d'une façon sienne, est belle :
Est-elle Nymphette, Ange, Dieu, Kami ?
Tout ce que je sais, c'est que comme amie,
Il ne s'en trouve aucune autre comme elle !
P.S. : Le nom de la destinataire est en filigranes dans le poème. Saurez-vous le retrouver ?