Avant de t’endormir, pose tes mains de soie
Longtemps sur mes cheveux déjà lourds de sommeil.
Laisse, laisse tes mains pour que l’amour s’assoie
Au bord de ce lit chaud vêtant son drap vermeil.
La nuit mêlée à nous monte comme une offrande ;
La lune en demi-teinte irise le balcon ;
Et dans les jeux du cœur, afin qu’elle se rende,
L’esprit gagne la chair d’un mouvement fécond.
Penche vers moi tes yeux dont la couleur ondule ;
Sur ma peau, fais courir ta lumineuse voix.
Onze heures… puis minuit rêvent à la pendule.
Ô combien je te sens ! Ô combien je te vois !
La lampe cajoleuse a des soupirs d’amante ;
L’étoffe des rideaux croule à longs plis secrets.
Sous tes doigts, je devine une soif qui m’aimante
Jusqu’à ne plus savoir quels en sont les attraits.
Poème extrait de "La Blessure des Mots"
Longtemps sur mes cheveux déjà lourds de sommeil.
Laisse, laisse tes mains pour que l’amour s’assoie
Au bord de ce lit chaud vêtant son drap vermeil.
La nuit mêlée à nous monte comme une offrande ;
La lune en demi-teinte irise le balcon ;
Et dans les jeux du cœur, afin qu’elle se rende,
L’esprit gagne la chair d’un mouvement fécond.
Penche vers moi tes yeux dont la couleur ondule ;
Sur ma peau, fais courir ta lumineuse voix.
Onze heures… puis minuit rêvent à la pendule.
Ô combien je te sens ! Ô combien je te vois !
La lampe cajoleuse a des soupirs d’amante ;
L’étoffe des rideaux croule à longs plis secrets.
Sous tes doigts, je devine une soif qui m’aimante
Jusqu’à ne plus savoir quels en sont les attraits.
Poème extrait de "La Blessure des Mots"