Au silence de la nuit.
Abolie à la nuit venue enfin ici,
Le jour verse la soie amidonnant la lune,
Et je reste pensif, regardant cette dune,
D'où peut-être Venus, jette l'air adouci,
L'astre à travers l'azur, un rayon aminci,
Passe dedans et Pan, coi, du haut de sa hune
Un vieil orme mort, ce voilier de fortune,
Joue à la corde, enfant, du rêve que voici,
Je ne pouvais, hélas, resté là, tout de marbre,
Sans copier ce ciel, de l'or au linceul glabre,
Faisant un beau dessin, tel qu'un joli roman,
Et poète dans l'âme espérant ton sourire,
J'écrivais l'opium, du sublime délire,
Du silence des mots, se faisait si bruyant...
Daniel beau le poète rêveur
4 mai 2025
Inknotpad
Google Chrome
16:24
Abolie à la nuit venue enfin ici,
Le jour verse la soie amidonnant la lune,
Et je reste pensif, regardant cette dune,
D'où peut-être Venus, jette l'air adouci,
L'astre à travers l'azur, un rayon aminci,
Passe dedans et Pan, coi, du haut de sa hune
Un vieil orme mort, ce voilier de fortune,
Joue à la corde, enfant, du rêve que voici,
Je ne pouvais, hélas, resté là, tout de marbre,
Sans copier ce ciel, de l'or au linceul glabre,
Faisant un beau dessin, tel qu'un joli roman,
Et poète dans l'âme espérant ton sourire,
J'écrivais l'opium, du sublime délire,
Du silence des mots, se faisait si bruyant...
Daniel beau le poète rêveur
4 mai 2025
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