Ô mes chers bien-aimés, douce joie de ma vie,
Ne me pleurez pas trop lorsque viendra le jour
Où ma présence ici vous semblera ravie
Alors qu’en vérité, du Céleste séjour
Elle vous restera ! Ma tâche terminée,
C’est du ciel désormais que je viendrai vers vous.
Poursuivez votre route et que chaque journée
Nous rapproche à nouveau pour le grand rendez-vous.
Je vous ai tant aimés, du plus profond de l’âme,
Vous fûtes mon bonheur, ma fierté, mon espoir :
Enfants, petits-enfants, surtout ma chère femme
Qui suivit mon chemin du matin jusqu’au soir.
Si je n’ai pas été toujours irréprochable,
Si je vous ai blessés, donnez m’en le pardon…
Soyez meilleurs que moi ; dans sa grâce ineffable
De sa force le Christ saura vous faire don.
Sur ses brebis perdues le Divin berger veille,
Je crois en sa bonté, je n’espère qu’en Lui :
Il est le sûr gardien qui jamais ne sommeille
Par sa grâce infinie pour moi le matin luit.
Peut-être eussé-je aimé rester encor sur terre
Pour être auprès de vous : vous m’aimerez en Dieu ;
Je vous attends, chéris, dans la maison du Père ;
Ce n’est qu’un Au revoir, ce n’est pas un adieu !
Ne me pleurez pas trop lorsque viendra le jour
Où ma présence ici vous semblera ravie
Alors qu’en vérité, du Céleste séjour
Elle vous restera ! Ma tâche terminée,
C’est du ciel désormais que je viendrai vers vous.
Poursuivez votre route et que chaque journée
Nous rapproche à nouveau pour le grand rendez-vous.
Je vous ai tant aimés, du plus profond de l’âme,
Vous fûtes mon bonheur, ma fierté, mon espoir :
Enfants, petits-enfants, surtout ma chère femme
Qui suivit mon chemin du matin jusqu’au soir.
Si je n’ai pas été toujours irréprochable,
Si je vous ai blessés, donnez m’en le pardon…
Soyez meilleurs que moi ; dans sa grâce ineffable
De sa force le Christ saura vous faire don.
Sur ses brebis perdues le Divin berger veille,
Je crois en sa bonté, je n’espère qu’en Lui :
Il est le sûr gardien qui jamais ne sommeille
Par sa grâce infinie pour moi le matin luit.
Peut-être eussé-je aimé rester encor sur terre
Pour être auprès de vous : vous m’aimerez en Dieu ;
Je vous attends, chéris, dans la maison du Père ;
Ce n’est qu’un Au revoir, ce n’est pas un adieu !