AU JARDIN DES OMBRES CRUELLES…
T’en souviens- tu ?
J’étais belle encore
Dans la nudité de mon corps
Tellement sublime dans mes accords
Subtile, fragile avant d’être labile
Offerte à leur bouche futile…
T’en souviens-tu ?
J’étais folle encore
Dans la nudité de mon corps
Tout autant dedans que dehors ;
Pourquoi jouais-je les vestales
A l’heure des chaleurs animales ?
T’en souviens-tu ?
Si légère encore
Dans la nudité de mon corps,
Inassouvie et sans remords
Je glanais, en riant et pleurant
Le blé mûr de nombreux amants…
T’en souviens-tu ?
Survivante, encore,
dans la nudité de mon corps
Je triomphais de la mort :
J’étais une fleur charnelle
Au jardin des ombres cruelles.
Pierre WATTEBLED – le 12 février 2009
T’en souviens- tu ?
J’étais belle encore
Dans la nudité de mon corps
Tellement sublime dans mes accords
Subtile, fragile avant d’être labile
Offerte à leur bouche futile…
T’en souviens-tu ?
J’étais folle encore
Dans la nudité de mon corps
Tout autant dedans que dehors ;
Pourquoi jouais-je les vestales
A l’heure des chaleurs animales ?
T’en souviens-tu ?
Si légère encore
Dans la nudité de mon corps,
Inassouvie et sans remords
Je glanais, en riant et pleurant
Le blé mûr de nombreux amants…
T’en souviens-tu ?
Survivante, encore,
dans la nudité de mon corps
Je triomphais de la mort :
J’étais une fleur charnelle
Au jardin des ombres cruelles.
Pierre WATTEBLED – le 12 février 2009