Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Au hasard d'une rencontre ....

lilasys

Maître Poète
#1
Au hasard d'une rencontre
Les chameaux se cachent pour tuer

Le tonnerre gronde, il fait noir il fait sombre
Et la terre salie peu à peu s'imprègne, rougit
Au hasard d'une rencontre
Les chameaux se cachent pour tuer

Ce ne sont pas des pétards, c'est pas des bombes
Mais le bruit des cartouches qui sifflent de fusils
Au hasard d'une rencontre
Les chameaux se cachent pour tuer

Aujourd'hui les pantins s'amusent encore et encore
Ils vident leurs armes sur nos enfants, des petits corps
Au hasard d'une rencontre
Les chameaux se cachent pour tuer

Le crépuscule est loin et l'asphalte porte une mantille
Aussi noire que le conduit d'une cheminée
Et pourtant ;

C'est donné à tous le monde
de s’imprégner de la ville de lumière
C'est donné à tous le monde
D'aller au bataclan voir un concert
C 'est donné à tous le monde
De siroter un vers sous les étoiles
C'est donné à tous le monde
D'immortaliser la toile

C'est pas donné à tous le monde
De recouvrir son enfant d'un linceul ..........

LILASYS.....Pardon trop d'émotions j'ai pas les mots que je cracherais.


__________________

 
Dernière édition:

lilasys

Maître Poète
#2
th (27).jpg th (30).jpg th (27).jpg th (30).jpg th (30).jpg Quelques fleurs pour les victimes de ce terrible vendredi 13 novembre 2015...............................
 
Dernière édition:

lilasys

Maître Poète
#4
Quand on a que l'amour ( de Monsieur Jacques Brel)

Quand on a que l'amour
A s'offrir en partage
A jour du grand voyage
Qu'est notre grand amour
Quand on a que l'amour
Mon amour toi et moi
Pour qu'éclatent de joie
Chaque heure et chaque jour
Quand on a que l'amour
Pour vivre nos promesses
Sans nulle autre richesse
Que d'y croire toujours
Quand on a que l'amour
Pour meubler de merveilles
Et couvrir de soleil
La laideur des faubourgs

Quand on a que l'amour
Pour unique raison
Pour unique chanson
Et unique secours
Quand on a que l'amour
Pour habiller matin

Pauvres et malandrins
De manteaux de velours
Quand on a que l'amour
A offrir en prière
Pour les maux de la terre
En simple troubadour
Quand on a que l'amour
A offrir à ceux là
Dont l'unique combat
Est de chercher le jour

Quand on a que l'amour
Pour tracer un chemin
Et forcer le destin
A chaque carrefour
Quand on a que l'amour
Pour parler aux canons
Et rien qu'une chanson
Pour convaincre un tambour
Alors sans avoir rien
Que la force d'aimer
Nous aurons dans nos mains
Amis le monde entier.....

JACQUES BREL

images (4).jpg
 

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#6
Au hasard d'une rencontre
Les chameaux se cachent pour tuer

Le tonnerre gronde, il fait noir il fait sombre
Et la terre salie peu à peu s'imprègne, rougit
Au hasard d'une rencontre
Les chameaux se cachent pour tuer

Ce ne sont pas des pétards, c'est pas des bombes
Mais le bruit des cartouches qui sifflent de fusils
Au hasard d'une rencontre
Les chameaux se cachent pour tuer

Aujourd'hui les pantins s'amusent encore et encore
Ils vident leurs armes sur nos enfants, des petits corps
Au hasard d'une rencontre
Les chameaux se cachent pour tuer

Le crépuscule est loin et l'asphalte porte une mantille
Aussi noire que le conduit d'une cheminée
Et pourtant ;

C'est donné à tous le monde
de s’imprégner de la ville de lumière
C'est donné à tous le monde
D'aller au bataclan voir un concert
C 'est donné à tous le monde
De siroter un vers sous les étoiles
C'est donné à tous le monde
D'immortaliser la toile

C'est pas donné à tous le monde
De recouvrir son enfant d'un linceul ..........

LILASYS.....Pardon trop d'émotions j'ai pas les mots que je cracherais.


__________________


Hagard, avec toi, je suis contre,
Ces assassins qui ne se lâchent que pour tuer.


Les éclairs frondent, c’est le soir, ils tuent en nombre,
De me taire, je trésaille, peu importe, avec toi, je souscris,
Hagard avec toi je suis contre,
Ces assassins qui ne se lâchent que pour tuer.

Interdisons les pétards et préférons les rondes,
Car les bruits qui nous touchent doivent être tous gentils,
Hagard avec toi je suis contre,
Ces assassins qui ne se lâchent que pour tuer.

Demain, les tueurs qui musent et musent encore,
Sont avides de nos larmes, celles de nos enfants, c’est leurs décors,
Hagard avec toi je suis contre,
Ces assassins qui ne se lâchent que pour tuer.


Une brume sombre s’est abattue sur notre pays, sur le monde,
Ces sans gloire, ces cons induits veulent nous empêcher de cheminer,

Faisons fi de leurs chantages

Pour redonner à tous, des rondes,
Pour régner en nos villes, y mettre la lumière,
Pour redonner à tous, des rondes,
Pour en fête se déplacer aux stades ou aux galas,
Pour redonner à tous, des rondes,
D’aller aux restos ou aux bars, admirer les étoiles,
Pour redonner à tous, des rondes,
Et de la mort retirer les horribles voiles.
Pour redonner à tous, des rondes,
Pour l’avenir de nos enfants sans linceul.

Pardon, mais je fais corps avec toi.
 
Dernière édition:

lilasys

Maître Poète
#12
Liberté

Sur mes cahiers d'écolier

Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J'écris ton nom

Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J'écris ton nom

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J'écris ton nom

Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l'écho de mon enfance
J'écris ton nom

Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J'écris ton nom

Sur tous mes chiffons d'azur
Sur l'étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J'écris ton nom

Sur les champs sur l'horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J'écris ton nom

Sur chaque bouffées d'aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J'écris ton nom

Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l'orage
Sur la pluie épaisse et fade
J'écris ton nom

Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J'écris ton nom

Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J'écris ton nom

Sur la lampe qui s'allume
Sur la lampe qui s'éteint
Sur mes raisons réunies
J'écris ton nom

Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J'écris ton nom

Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J'écris ton nom

Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J'écris ton nom

Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J'écris ton nom

Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attendries
Bien au-dessus du silence
J'écris ton nom

Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J'écris ton nom

Sur l'absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J'écris ton nom

Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l'espoir sans souvenir
J'écris ton nom

Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté
Paul Eluard
in Poésies et vérités, 1942
 
#13
Liberté

Sur mes cahiers d'écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J'écris ton nom


Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J'écris ton nom


Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J'écris ton nom


Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l'écho de mon enfance
J'écris ton nom


Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J'écris ton nom


Sur tous mes chiffons d'azur
Sur l'étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J'écris ton nom


Sur les champs sur l'horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J'écris ton nom


Sur chaque bouffées d'aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J'écris ton nom


Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l'orage
Sur la pluie épaisse et fade
J'écris ton nom


Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J'écris ton nom


Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J'écris ton nom


Sur la lampe qui s'allume
Sur la lampe qui s'éteint
Sur mes raisons réunies
J'écris ton nom


Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J'écris ton nom


Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J'écris ton nom


Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J'écris ton nom


Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J'écris ton nom


Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attendries
Bien au-dessus du silence
J'écris ton nom


Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J'écris ton nom


Sur l'absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J'écris ton nom


Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l'espoir sans souvenir
J'écris ton nom


Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer


Liberté
Paul Eluard
in Poésies et vérités, 1942
sur ma folie et ma raison
sur mes larmes d'incompréhension
sur les mots de l'émotion
liberté, j'écris ton nom
 

lilasys

Maître Poète
#15
sur ma folie et ma raison
sur mes larmes d'incompréhension
sur les mots de l'émotion
liberté, j'écris ton nom

Sur mes paupières abusées
Sur mes larmes fatiguées
Sur mon visage creusé
Liberté , j'écris encore ton nom

th (85).jpg
 
#17
sur ma folie et ma raison
sur mes larmes d'incompréhension
sur les mots de l'émotion
liberté, j'écris ton nom

Sur mes paupières abusées
Sur mes larmes fatiguées
Sur mon visage creusé
Liberté , j'écris encore ton nom

Afficher la pièce jointe 5128
Sur la terre et sur la pierre
Sur le silence de mes vers
Sur le vent, souffle de guerre
Liberté, j'écrirai toujours ton nom
 
Dernière édition:

lilasys

Maître Poète
#18
Sur ma folie et ma raison
Sur mes larmes d'incompréhension
Sur les mots de l'émotion
liberté, j'écris ton nom

Sur mes paupières abusées
Sur mes larmes fatiguées
Sur mon visage creusé
Liberté , j'écris encore ton nom

Sur la terre et sur la pierre
Sur mes silences de vers
Sur le vent, souffle de guerre
Liberté, j'écrirai toujours ton nom

Sur le terreau de l'humanité
Sur la mort qui nous est destiné
Sur cette gomme qui ne peut effacer
Liberté, je cris à jamais ton nom

Sur le bout de mes lèvres
Sur cette haine si mièvre
Sur le sang des coeurs d'orfèvre
Liberté, pour l'éternité je clame ton nom

Sur le bout de mes doigts
Sur mon regard qui se noie
Sur mes pas sur la voie
Liberté, oh j'écris ton nom

Sur la mer, les océans et l'infini
Sur toutes les étoiles réunies
sur mon âme et sur ma vie
Liberté, je grave ton nom

Sur ma peau en lambeaux
Sur mes cris coupés au couteau
Sur mes maux sans un seul mot
Liberté donne moi ton nom


th (86).jpg
 
Dernière édition:
#19
Sur ma folie et ma raison
Sur mes larmes d'incompréhension
Sur les mots de l'émotion
liberté, j'écris ton nom

Sur mes paupières abusées
Sur mes larmes fatiguées
Sur mon visage creusé
Liberté , j'écris encore ton nom

Sur la terre et sur la pierre
Sur le silence de mes vers
Sur le vent, souffle de guerre
Liberté, j'écrirai toujours ton nom

Sur le terreau de l'humanité
Sur la mort qui nous est destiné
Sur cette gomme qui ne peut effacer
Liberté, je cris à jamais ton nom

Sur le bout de mes lèvres
Sur cette haine si mièvre
Sur le sang des coeurs d'orfèvre
Liberté, pour l'éternité je clame ton nom



Afficher la pièce jointe 5130