Ataraxique
Fardée et rugissante elle imprégnait l’amour
Dans le tréfonds bleuté de mon âme égarée,
Un pur cristal des sens bouillonnait chaque jour,
L’encre d’Éros était ma plume pigmentée !
Je tissais la faiblesse avec du fil d’argent,
Quand ses yeux pétillaient la fleur de l’espérance
Fleurissait le dessein de ma vie en cousant
De la neige encor’ vierge en divine clémence.
Naitre dans un mirage ou vit le faux-semblant
Devenait transparent, la fleur de l’infidèle
Exulte encor’ la joie extrême, et cependant
Le mal absolu meurt dans mon vil parallèle.
Perturbé l’être humain soumet sa liberté
A l’espace aveuglé par de vives lumières
Qui déterrent les eaux boueuses ; extirper
Les germes foisonnants redeviendront poussières.
Aux phonèmes troublants, l’humble confession
Sacramentel dissone ainsi la grâce intime
D’un moment de silence étouffé, fusion
Eutectique ! Le temps fait son œuvre ; Sublime !
J’ai souvent aspiré le plaisir dans mes nuits
Chaudes comme le sang, les rires de l’abîme
Ataraxique étaient l’antre du paradis
L’endroit ou jouent les morts celui qui me ranime.
Fleur d'Eden le 21/06/2021
Fardée et rugissante elle imprégnait l’amour
Dans le tréfonds bleuté de mon âme égarée,
Un pur cristal des sens bouillonnait chaque jour,
L’encre d’Éros était ma plume pigmentée !
Je tissais la faiblesse avec du fil d’argent,
Quand ses yeux pétillaient la fleur de l’espérance
Fleurissait le dessein de ma vie en cousant
De la neige encor’ vierge en divine clémence.
Naitre dans un mirage ou vit le faux-semblant
Devenait transparent, la fleur de l’infidèle
Exulte encor’ la joie extrême, et cependant
Le mal absolu meurt dans mon vil parallèle.
Perturbé l’être humain soumet sa liberté
A l’espace aveuglé par de vives lumières
Qui déterrent les eaux boueuses ; extirper
Les germes foisonnants redeviendront poussières.
Aux phonèmes troublants, l’humble confession
Sacramentel dissone ainsi la grâce intime
D’un moment de silence étouffé, fusion
Eutectique ! Le temps fait son œuvre ; Sublime !
J’ai souvent aspiré le plaisir dans mes nuits
Chaudes comme le sang, les rires de l’abîme
Ataraxique étaient l’antre du paradis
L’endroit ou jouent les morts celui qui me ranime.
Fleur d'Eden le 21/06/2021
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