L'améthyste au regard, le diamant à l'oreille,
Tu m'inventes parfois d'intrigantes merveilles,
Déplaces la poussière et cherches ton karma.
Le pendule au doigt tourne en oui, en non, ou signes,
Tu penses l'infortune aux figures bénignes,
Et d'un coup au tapis, crie " Qui c'est Karima ? "
Karima Qui ? Pourquoi ? Je n'en connais aucune !
A quels tours l'esprit joue, inversant les deux lunes.
Jalouse, écoute donc plus souvent le mari.
Il dit tout, ne craint pas d'honorer sa promesse,
Même te promener aux brumeuses kermesses,
Même t' acheter chers de si jolis grigris.
Il te couvre de fleurs, sa plus humble richesse,
Porte l'anneau d'argent, le pentacle à tes messes,
Protège le balais des méchantes souris.
Non ! Je ne vole ailleurs qu'en tes bras qui m'oppressent,
N'embrasse qu'avec toi de joyeuses fesses,
Le gros bâton joufflu à toi seule appartient.
Toi qui, béate, obtiens la lumière aux fantômes,
Demande à ces défunts s'ils sont femme ou homme,
Vieil adresse et prénom. Quel plaisant entretien !
Tu reconnais l'oracle en moderne Pythie,
Parle assurément bas avec stichomythie,
Je crois en ton talent, mais non tes invités.
Non ! Quel froid imbécile écrivit ta hantise :
Karima, le mensonge, et moi une sottise,
Mauvaise émanation et fausse vérité.
Ils me rendent furieux tes arts divinatoires,
Vite éteints la bougie, accepte mon histoire.
Je te pardonne après une étreinte éreintée.
Je m'endors, soudain rêve une autre magicienne,
Un caftan brodé d'or,les babouches sereines,
Sultane sacrément, muse as tu un prénom ?
Oui penseur étranger. Suis érotisme et reine,
Fille d'art née à Fès, ta poésie est mienne,
Je m'annonce en versets, Malika, libre non.
Je veillerais ta rime et ton imaginaire,
Car désormais tes yeux, je suis morte ordinaire.
Connais-tu Karima la mendiante amusée ?
Non ! Non ! Ah si ! Déjà ma belle en a causée.
Tu m'inventes parfois d'intrigantes merveilles,
Déplaces la poussière et cherches ton karma.
Le pendule au doigt tourne en oui, en non, ou signes,
Tu penses l'infortune aux figures bénignes,
Et d'un coup au tapis, crie " Qui c'est Karima ? "
Karima Qui ? Pourquoi ? Je n'en connais aucune !
A quels tours l'esprit joue, inversant les deux lunes.
Jalouse, écoute donc plus souvent le mari.
Il dit tout, ne craint pas d'honorer sa promesse,
Même te promener aux brumeuses kermesses,
Même t' acheter chers de si jolis grigris.
Il te couvre de fleurs, sa plus humble richesse,
Porte l'anneau d'argent, le pentacle à tes messes,
Protège le balais des méchantes souris.
Non ! Je ne vole ailleurs qu'en tes bras qui m'oppressent,
N'embrasse qu'avec toi de joyeuses fesses,
Le gros bâton joufflu à toi seule appartient.
Toi qui, béate, obtiens la lumière aux fantômes,
Demande à ces défunts s'ils sont femme ou homme,
Vieil adresse et prénom. Quel plaisant entretien !
Tu reconnais l'oracle en moderne Pythie,
Parle assurément bas avec stichomythie,
Je crois en ton talent, mais non tes invités.
Non ! Quel froid imbécile écrivit ta hantise :
Karima, le mensonge, et moi une sottise,
Mauvaise émanation et fausse vérité.
Ils me rendent furieux tes arts divinatoires,
Vite éteints la bougie, accepte mon histoire.
Je te pardonne après une étreinte éreintée.
Je m'endors, soudain rêve une autre magicienne,
Un caftan brodé d'or,les babouches sereines,
Sultane sacrément, muse as tu un prénom ?
Oui penseur étranger. Suis érotisme et reine,
Fille d'art née à Fès, ta poésie est mienne,
Je m'annonce en versets, Malika, libre non.
Je veillerais ta rime et ton imaginaire,
Car désormais tes yeux, je suis morte ordinaire.
Connais-tu Karima la mendiante amusée ?
Non ! Non ! Ah si ! Déjà ma belle en a causée.