Quand silencieux mon sang aura gorgé la terre,
Que la blanche ancolie, joyau ensanglanté,
De ma chair et mes os sera alimenté,
Veillera la pierre sur mes restes austères.
Et l’œil clôt, j’irai dans le néant salutaire
Par les voies superbes vers l’astre épouvanté,
Et le pourpre pavot toujours sera hanté
Par la pluie éparse et les Soleils solitaires.
Je fus, et dans l’éther infini je m’éteins
Tel, lambeau de la mer, le grand flot incertain
Qui ayant peu vécu, meurt sur l’or des rivages.
Et vous, qui serez là, priant des mots prospères,
Cela pour ma tombe sera de longs breuvages
Quand silencieux mon sang aura gorgé la terre.
Texte protégé
Logan
Que la blanche ancolie, joyau ensanglanté,
De ma chair et mes os sera alimenté,
Veillera la pierre sur mes restes austères.
Et l’œil clôt, j’irai dans le néant salutaire
Par les voies superbes vers l’astre épouvanté,
Et le pourpre pavot toujours sera hanté
Par la pluie éparse et les Soleils solitaires.
Je fus, et dans l’éther infini je m’éteins
Tel, lambeau de la mer, le grand flot incertain
Qui ayant peu vécu, meurt sur l’or des rivages.
Et vous, qui serez là, priant des mots prospères,
Cela pour ma tombe sera de longs breuvages
Quand silencieux mon sang aura gorgé la terre.
Texte protégé
Logan