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Apocalypse

cigue

Nouveau poète
#1
As-tu déjà frôlé ces étoiles, inaccessibles, celles qui éclairent ton esprit ?
Es-tu déjà descendu dans des immensités où la rosée éclabousse ton visage illuminé.
As-tu déjà écouté la nature, le doux bruit sourd d’une cascade brûlante au toucher ?
As-tu déjà vécu ces moments de plénitude qui marquent une vie ?

Qu’y a-t-il vraiment derrière ce corps qui fait de nous, des êtres de chair éphémère ?
Des êtres à la recherche d’une terre inconnue alimentée par les flammes de l’enfer.
Nous ne sommes pourtant que de simples grains de sables entre deux éternités,
Raccrochés à cette force, celle qui nous donne l’opportunité d’être décapité.

La souffrance coule dans nos veines harmonieusement bénissant l’Amour.
L’existence délicieuse aux yeux de la vie se confond dans l’unicité de nos rêves,
Notre sensibilité et cette croyance ensanglantée semblent fin prêt à briser notre cœur.
Et le temps s’écoulant inlassablement, entres nos phalanges, sans aucune trêve.

Petit être, toi qui détruis mon corps lacérés de tes puissantes griffes,
Toi qui détruis tout espoir, toi qui m’as toujours accompagné à travers l’Eden vertigineux,
Prisonnier de ma chair, la mort te séparera définitivement de ce corps ailé et fictif.
Toi mon âme, mon esprit, toi ma vie, toi qui construit mon tombeau pour les cieux.

Nos yeux, miroir de la réalité, don du ciel qui reflète notre insignifiante identité.
Ils sont si magnifiques, si beaux mais tellement impuissants et imparfaits.
Empruntant parfois le chemin du bonheur, pourtant éphémère et rimant avec éternité,
Pour mourir au milieu d’horizons inconnus éclairés par nos larmes acides et feutrés.

Et il y a cette fleur errant sur cette étendue désertique tout en caressant le ciel de ses pétales.
Ses pétales, flétris par le vent puissant du passé, colorent le présent pour laisser place à l’inconnu.
Les constellations de ce ciel chaotique renforcent la beauté de cette merveille d’une dose létale.
A genoux, les bras levés vers le néant, je veux mourir face a toi, toi mon amour qui semble si perdue.