J’ouvrirais ma fenêtre sur un monde,
Monde sans un seul ange de verre ;
Et je vois, dans mon imagination profonde
Un monde avec des anges de pierre,
Anges de verre je vous veux pierre,
Anges de verre vous êtes trop fragile
Dur comme un cœur sans misère
Anges de pierre vous n’êtes que futiles
Souffrez vous de notre épaisseur ?
Je regarde ses créatures de larmes,
Comme je souffre de leur douceur…
Anges de verre, rendez moi mon âme.
Briseur de rêves, casseur de verre,
Je suis à vous ce que dieu est à l’ange.
Briseurs de cœur, dur comme pierre,
Taillez mes anges dans vos louanges,
Je vous éloge car je vous révères.
De réussir à échappé à nos ardeur.
Les cœurs des hommes, bien trop amers
Ne ressentent pas votre douceur…
Je rêve encore et toujours de ce jour,
Nous pouvons enfin toucher leurs ailes,
Mais nous voilà transformer en verre,
Mon dieu que la pierre est devenue belle…
Jamais la pierre ne pourra aimer du verre,
Et tout au long le verre sera prisonnier…
La question est encore là, qui est de verre ?
Nous ne sommes ni verre ni pierre…
J’ai enfin réussi à sauter par cette fenêtre,
Mais en voyant cette homme de pierre tomber,
Les nouvelles pierres sont redevenues verre
Et le souffle de la pierre a tout effacé
C’est l’histoire éternelle des apparences…
C’est l’histoire éphémère du verre,
L’histoire sans fin de la pierre dense
C’est à l’homme de choisir sa matière…
Ne soyez ni pierre, ni verre…
