Depuis le début, je pense à toi.
D'abord tes lèvres contre les miennes
Et tes yeux qui me fondent, troublants. Haine?
Mon corps frémit lorsqu'il te côtoie,
Amour? Je ne sais pas, je ne peux pas
Imaginer ma liberté enchaînée,
Mon indépendance coquine fânée.
Et pourtant, lorsque j'entends tes pas,
Malgré mon coeur qui se rebelle,
Mon esprit virevolte, léger,
Alerte, suprême messager
Des moindres de mes pensées grêles.
Je ressens pour toi ce que jamais je n'ai voulu,
Ce qui fait de l'homme un pantin sans vie,
Tué par la passion, cruelle envie.
Je souffre d'une maladie pour moi peu connue.
Symptome étrange, je me sens vide,
Lasse, comblée de rêves.
Je ne veux pas de trêve,
Toujours imaginer ton corps perfide.
Sa main glisse sur ma peau nue
Et je devine le combat que livre
Mon âme, déjà de passions ivre.
Ce pêché que je commets, tue
En moi l'enfant insouciante que j'étais.
D'un seul coup, dans ses bras, j'ai vieilli;
Aux adultes, j'ai désobéi,
un instant, j'ai quitté la réalité
Et j'ai goûté le fruit défendu.
Inondée de plaisir, je lui ai murmuré
Les mots par ma personne entière censurés.
Le corps soudain révolté, tendu,
J' ai enfin pu ouvrir mon coeur,
Le délivrer de toute chasteté,
Le combler des pires impuretés,
Et soummettre mon âme aux pleurs
Imposés par le règne de la vie.
J'aime, de folles passions
Et d'un violent amour qui sévit
Dans mon coeur, sage polisson.
D'abord tes lèvres contre les miennes
Et tes yeux qui me fondent, troublants. Haine?
Mon corps frémit lorsqu'il te côtoie,
Amour? Je ne sais pas, je ne peux pas
Imaginer ma liberté enchaînée,
Mon indépendance coquine fânée.
Et pourtant, lorsque j'entends tes pas,
Malgré mon coeur qui se rebelle,
Mon esprit virevolte, léger,
Alerte, suprême messager
Des moindres de mes pensées grêles.
Je ressens pour toi ce que jamais je n'ai voulu,
Ce qui fait de l'homme un pantin sans vie,
Tué par la passion, cruelle envie.
Je souffre d'une maladie pour moi peu connue.
Symptome étrange, je me sens vide,
Lasse, comblée de rêves.
Je ne veux pas de trêve,
Toujours imaginer ton corps perfide.
Sa main glisse sur ma peau nue
Et je devine le combat que livre
Mon âme, déjà de passions ivre.
Ce pêché que je commets, tue
En moi l'enfant insouciante que j'étais.
D'un seul coup, dans ses bras, j'ai vieilli;
Aux adultes, j'ai désobéi,
un instant, j'ai quitté la réalité
Et j'ai goûté le fruit défendu.
Inondée de plaisir, je lui ai murmuré
Les mots par ma personne entière censurés.
Le corps soudain révolté, tendu,
J' ai enfin pu ouvrir mon coeur,
Le délivrer de toute chasteté,
Le combler des pires impuretés,
Et soummettre mon âme aux pleurs
Imposés par le règne de la vie.
J'aime, de folles passions
Et d'un violent amour qui sévit
Dans mon coeur, sage polisson.