S’il nous fallait quitter, je voudrais une aurore,
Dans le ciel embrasé voir la Lune mourir.
Et il faudrait surtout que je t’embrasse encore,
Avant de me résoudre à te laisser partir ;
Et si dans nos deux cœurs le feu qui vient d’éclore
Devait rester, qu’il reste, en parfait souvenir.
Jamais je n’oublierai l’ultime souvenir ;
L’amour est une rose arrivant à l’aurore,
Déployant son éclat dès qu’elle peut éclore ;
Rose qui a vécu, rose qui doit mourir,
M’imposeras tu donc de regarder partir
Celle qu’à jamais j’aime, elle qui m’aime encore ?
De nos premiers baisers je me rappelle encore …
Est-il pire douleur que de se souvenir
Des nos instants passé quand nous devons partir ?
Et s’il nous faut quitter sous le ciel de l’aurore
Laisses moi me tourner, et m’en aller mourir :
Dans mon cœur qui t’aimait, la douleur doit éclore.
Sur le bord de ton œil, la larme vient éclore,
Qui submerge mon âme et la retourne encore.
Larme qui dans le vent va lentement mourir ;
Et qui, en s’écoulant rappelle un souvenir
Que je n’ais oublié. Voyant poindre l’aurore
Je te conjure, las, d'attendre et de partir.
Mais déjà tu t’en vas, et seul je dois partir
Et si, loin, dans le monde, une amour vient d’éclore,
Il nous faut séparer aux lueurs de l’aurore.
Et moi qui te regarde, et toi qui pleure encore ;
Sèches donc chaque larme : il reste un souvenir
Qui en nos deux esprits point ne pourra mourir.
Il est un feu parfois qui ne peut pas mourir.
Que l’on veut étouffer, et qui ne veut partir,
Et qui laisse en chaque âme un amer souvenir.
Et sur le triste jour, un autre veut éclore,
Et partagé par deux, et torturé encore,
Seul, on repense au temps perdu sous une aurore.
S’il faut voir une aurore et s’en aller mourir
J’y penserai encore au moment de partir,
Et la peur vient éclore avant le souvenir.
Dans le ciel embrasé voir la Lune mourir.
Et il faudrait surtout que je t’embrasse encore,
Avant de me résoudre à te laisser partir ;
Et si dans nos deux cœurs le feu qui vient d’éclore
Devait rester, qu’il reste, en parfait souvenir.
Jamais je n’oublierai l’ultime souvenir ;
L’amour est une rose arrivant à l’aurore,
Déployant son éclat dès qu’elle peut éclore ;
Rose qui a vécu, rose qui doit mourir,
M’imposeras tu donc de regarder partir
Celle qu’à jamais j’aime, elle qui m’aime encore ?
De nos premiers baisers je me rappelle encore …
Est-il pire douleur que de se souvenir
Des nos instants passé quand nous devons partir ?
Et s’il nous faut quitter sous le ciel de l’aurore
Laisses moi me tourner, et m’en aller mourir :
Dans mon cœur qui t’aimait, la douleur doit éclore.
Sur le bord de ton œil, la larme vient éclore,
Qui submerge mon âme et la retourne encore.
Larme qui dans le vent va lentement mourir ;
Et qui, en s’écoulant rappelle un souvenir
Que je n’ais oublié. Voyant poindre l’aurore
Je te conjure, las, d'attendre et de partir.
Mais déjà tu t’en vas, et seul je dois partir
Et si, loin, dans le monde, une amour vient d’éclore,
Il nous faut séparer aux lueurs de l’aurore.
Et moi qui te regarde, et toi qui pleure encore ;
Sèches donc chaque larme : il reste un souvenir
Qui en nos deux esprits point ne pourra mourir.
Il est un feu parfois qui ne peut pas mourir.
Que l’on veut étouffer, et qui ne veut partir,
Et qui laisse en chaque âme un amer souvenir.
Et sur le triste jour, un autre veut éclore,
Et partagé par deux, et torturé encore,
Seul, on repense au temps perdu sous une aurore.
S’il faut voir une aurore et s’en aller mourir
J’y penserai encore au moment de partir,
Et la peur vient éclore avant le souvenir.
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