AIMER POUR LA PREMIERE FOIS
Quand vous étiez jeunes en ce temps-là,
Vous vous désiriez du bout des yeux,
Vous vous effleurez du bout des doigts,
Parler d’amour n’était pas de bon aloi,
Pour ne pas offenser le bon dieu,
Pour s’abandonner, on redoublait d’attention,
Tout en réfrénant trop souvent ses pulsions,
Puisque la pilule n’existait pas…
Il a suffi d’une chanson romantique,
D’un jupon qui vole au son de la rythmique,
Des yeux polissons et d’un joli corsage,
Pour que nos parents s’enlacent au bal du samedi soir.
Maman avait passé l’âge des enfantillages,
A plus de vingt ans, elle avait eu l’accord de son père.
Papa arrosait sa première permission de militaire,
Dans un élan fougueux, ils succombèrent à la tentation,
Au son d’un tango langoureux, sur la piste rouge et noir.
Seuls au monde, ils s’offrirent un premier baiser,
Qu’ils échangèrent à la sauvette,
Dans un élan naïf et plutôt pressés,
Ils profitèrent de la lumière tamisée,
Rechapant aux copains, pour s’enfuir en cachette.
C’est ainsi qu’ils ont joué à trousse chemise,
Pour la première fois, sans prendre de précaution,
Rien qu’une larme perlait sur les joues de maman,
Qui se doutait qu’elle faisait une bêtise,
C’est ainsi, que je fus conçue sous les lampions,
Maman avait succombé aux charmes du moment.
Enfant d’une relation tant désirée,
J’étais le fruit d’une permission bien méritée,
Ma venue au monde bouleversait leurs ambitions.
Un peu trop tôt, je suis née un soir de février,
Trop petite, vous ne vous y attendiez pas,
Pour que je vive, vous avez tant et tant prié,
Que je me suis accrochée à la vie, à petits pas,
Dans votre vie sans prétention…
Quand vous étiez jeunes en ce temps-là,
Vous vous désiriez du bout des yeux,
Vous vous effleurez du bout des doigts,
Parler d’amour n’était pas de bon aloi,
Pour ne pas offenser le bon dieu,
Pour s’abandonner, on redoublait d’attention,
Tout en réfrénant trop souvent ses pulsions,
Puisque la pilule n’existait pas…
Il a suffi d’une chanson romantique,
D’un jupon qui vole au son de la rythmique,
Des yeux polissons et d’un joli corsage,
Pour que nos parents s’enlacent au bal du samedi soir.
Maman avait passé l’âge des enfantillages,
A plus de vingt ans, elle avait eu l’accord de son père.
Papa arrosait sa première permission de militaire,
Dans un élan fougueux, ils succombèrent à la tentation,
Au son d’un tango langoureux, sur la piste rouge et noir.
Seuls au monde, ils s’offrirent un premier baiser,
Qu’ils échangèrent à la sauvette,
Dans un élan naïf et plutôt pressés,
Ils profitèrent de la lumière tamisée,
Rechapant aux copains, pour s’enfuir en cachette.
C’est ainsi qu’ils ont joué à trousse chemise,
Pour la première fois, sans prendre de précaution,
Rien qu’une larme perlait sur les joues de maman,
Qui se doutait qu’elle faisait une bêtise,
C’est ainsi, que je fus conçue sous les lampions,
Maman avait succombé aux charmes du moment.
Enfant d’une relation tant désirée,
J’étais le fruit d’une permission bien méritée,
Ma venue au monde bouleversait leurs ambitions.
Un peu trop tôt, je suis née un soir de février,
Trop petite, vous ne vous y attendiez pas,
Pour que je vive, vous avez tant et tant prié,
Que je me suis accrochée à la vie, à petits pas,
Dans votre vie sans prétention…