Tu t'en vas fillette tu pars
Au ciel où siège un amour d’ange
En emportant l'entière part
De tes fruits verts et la vendange
Se fera dans les univers
Où la beauté pure et racée
Dissout affronts grossiers travers
Sur une route retracée
Dieu fit que tu naquis jeunesse
Dans la ferme où se trait le lait
Aigrelet que donnait l’ânesse
Pour que gonflent nos beaux mollets
Nous aurons bien vécu ensemble
Et je ne t’oublierai jamais
Car si mon cœur au tien ressemble
Qui t’adore et t’arrogea mais
Accourt une éhontée vieillesse
Qui te remplace sans respect
Et m’enlace avec hardiesse
En me laissant très circonspect.
Au ciel où siège un amour d’ange
En emportant l'entière part
De tes fruits verts et la vendange
Se fera dans les univers
Où la beauté pure et racée
Dissout affronts grossiers travers
Sur une route retracée
Dieu fit que tu naquis jeunesse
Dans la ferme où se trait le lait
Aigrelet que donnait l’ânesse
Pour que gonflent nos beaux mollets
Nous aurons bien vécu ensemble
Et je ne t’oublierai jamais
Car si mon cœur au tien ressemble
Qui t’adore et t’arrogea mais
Accourt une éhontée vieillesse
Qui te remplace sans respect
Et m’enlace avec hardiesse
En me laissant très circonspect.