Je ne peux m’endormir, me plonger dans les rêves.
La distance à tenir m’étreint sans plus de trêve.
Plus de souffle à souffrir, ne sentir que tes lèvres,
Tout ton corps se raidir quand s’étourdit mon glaive,
Tes ongles qui déchiffrent ma peau prise de fièvre
Et tes mots doux rugir comme on crie la relève.
Alors que tu inspires en sentant que s’élève,
L’irruption du plaisir affluant dans nos sèves.
…
Mords-moi pour me finir, je ne veux pas de trêve.
Attendons de frémir avant que je m’enlève.
Offre-moi les soupirs. La dérive est trop brève.
…
C’est ainsi que j’aspire à t’éprouver, doux rêve.
Karolus.