Je réagis à chaud car la mort nous surprend
Si rapidement qu’on ne peut pas la décrire ;
On ne sait ni le jour, ni l’heure et Dieu nous prend
S’il le désire avant qu’on veuille lui écrire.
Que veux-tu que je te dise, mon ami Jean
A l’issue de ton long et beau pèlerinage ?
Tu as su conquérir une foule de gens
Qui comme toi n’aimaient pas le baragouinage.
Tu as mis tout en haut la langue de Rousseau
Avec celle d’Hugo, de Rimbaud, de Voltaire ;
Tu nous laisses sur terre un énorme trousseau
A répartir sauf à l’esprit totalitaire.
Tu vacillas, Illustre et puis tu es tombé
Laissant orpheline l’académie française
Mais tu n’as aux belles lettres pas succombé
A suivre à leurs côtés une sévère ascèse.
Tu avais la rouerie élégante et l’œil bleu
Qui se délectait à viser la vie joyeuse
Et tu m’as dit un jour oh mon poète il pleut
Viens vite t'abriter avec moi sous l’yeuse.
Si rapidement qu’on ne peut pas la décrire ;
On ne sait ni le jour, ni l’heure et Dieu nous prend
S’il le désire avant qu’on veuille lui écrire.
Que veux-tu que je te dise, mon ami Jean
A l’issue de ton long et beau pèlerinage ?
Tu as su conquérir une foule de gens
Qui comme toi n’aimaient pas le baragouinage.
Tu as mis tout en haut la langue de Rousseau
Avec celle d’Hugo, de Rimbaud, de Voltaire ;
Tu nous laisses sur terre un énorme trousseau
A répartir sauf à l’esprit totalitaire.
Tu vacillas, Illustre et puis tu es tombé
Laissant orpheline l’académie française
Mais tu n’as aux belles lettres pas succombé
A suivre à leurs côtés une sévère ascèse.
Tu avais la rouerie élégante et l’œil bleu
Qui se délectait à viser la vie joyeuse
Et tu m’as dit un jour oh mon poète il pleut
Viens vite t'abriter avec moi sous l’yeuse.