Si sombres les lassitudes de notre règne,
Qui s’époumonent perdu dans le zéphyr gris,
Nos pensées amères comme terre d’accueil
Pour contempler l'unique mousson de nos peines.
Je scrute toutes ces voix sans timbres qui baignent
Pour nos regards attristés dans l’orage pris
Où hélas, vont s’échouer sur ces grands écueils
Les vaisseaux de nos âmes caraïbéennes.
Là, qui pourra donc me donner un nouveau sens
A ce vent plaqué par les stridents hurlements
De ces enfants en pleurs sur autant de souffrances ?
Qui pourra encore rêver avec folie
Pour refleurir les tombes de nos grands-parents ?
Quand s’éloigne notre jardinier de la vie.
A l’horizon de vos pensées, où je cultive
Au gré des vents contraires, toujours et encore !
A l’horizon de vos pensées, de cette eau vive
J’abreuve de mon âme les plaies de vos corps.
Qui s’époumonent perdu dans le zéphyr gris,
Nos pensées amères comme terre d’accueil
Pour contempler l'unique mousson de nos peines.
Je scrute toutes ces voix sans timbres qui baignent
Pour nos regards attristés dans l’orage pris
Où hélas, vont s’échouer sur ces grands écueils
Les vaisseaux de nos âmes caraïbéennes.
Là, qui pourra donc me donner un nouveau sens
A ce vent plaqué par les stridents hurlements
De ces enfants en pleurs sur autant de souffrances ?
Qui pourra encore rêver avec folie
Pour refleurir les tombes de nos grands-parents ?
Quand s’éloigne notre jardinier de la vie.
A l’horizon de vos pensées, où je cultive
Au gré des vents contraires, toujours et encore !
A l’horizon de vos pensées, de cette eau vive
J’abreuve de mon âme les plaies de vos corps.