Le cœur à petits pas
Au bout du trépas
Les voilà oubliés
Sur un fauteuil dépliés
Corps mouillés
N'exigeant plus rien
Qu’un petit bout de lien
Des gens les plus proches !
Surtout leurs enfants
Qui les ont posés sur un banc
Noyés dans l'indifférence
Dégradés par le temps
Jusqu'à la souffrance
Ou sur un vieux lit
Pour éttoufer leurs cris!
Et les secondes s'allongent
Les heures traînent
Les maux se prolongent
Et ajoutent à leur peine !