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A l’aube des grands maux

lilasys

Maître Poète
#1
A l’aube des grands maux

Voilà bientôt la fin ! Veillez bien au taquoir !
Un an s’achève et meurt. Un autre le seconde
Plus fort et plus vaillant mais que nous fait-il voir ?
Remporter une palme ou quitter cette ronde ?

On racle chaque jour le fond du désespoir
Le ciel, cette lucarne ouverte sur le monde
Où s’épinglent les cils. Où se cache l’espoir ?
Aujourd’hui à Paris, demain au fil de l’onde

Quand la plume fléchit, les mots n’ont de butoir
S’indigne dans la rue et brise sa faconde
Instruit la cicatrice inscrite en ce mouroir
Entre l’herbe sauvage et la glèbe inféconde

Le chant des oiseaux absorbé dans l’entonnoir
Silence contagieux, assourdissant, immonde
Les restes décharnés d’un corps au dépotoir
Une coiffe de honte en terre moribonde

Le présent qui concourt au laid rédhibitoire
La prunelle avoisine au regard d’une bonde
Cette pâleur suspecte au long réquisitoire
Les habits sans béquille en phase vagabonde….

Prévision néfaste, apprêtez les mouchoirs
Si l’on ne change pas, à moins qu’on soit tous blonde
Que l’on gagne un gros lot ou qu’on ait des avoirs
Rien ne nous épargnera la dîme furibonde……

LILASYS
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luron1er

Administrator
Membre du personnel
#3
Pour compléter ton écrit, un début de pastiche :

Au crépuscule des grands mots.

Vois bien le taux de la faim ! Veillez bien au racloir !
Que rien n’achève et ne meurt. Que vienne une autre ronde,
Peu fort et peu vaillant, mais que nous font-ils voir ?

A s’emporter d’un calme ou quitter notre monde ?

On tacle chaque jour les tréfonds de l’espoir,
Le miel, cette convoitise couverte que l’on sonde,
On épingle les besoins et l’on cache leur désespoir,
Comme hier, Paris a besoin qu’on les seconde.

Quand l’enclume fléchit, les maux sont leur foutoir,
S’incline dans les rues et leur esprit vagabonde,
Détruit l’inspiratrice immonde de leur mouroir,

« Dans l’herbe sauvage ou la glèbe inféconde. »
 
Dernière édition:

lilasys

Maître Poète
#5
Pour compléter ton écrit, un début de pastiche :

Au crépuscule des grands mots.

Vois bien le taux de la faim ! Veillez bien au racloir !
Que rien n’achève et ne meurt. Que vienne une autre ronde,
Peu fort et peu vaillant, mais que nous font-ils voir ?

A s’emporter d’un calme ou quitter notre monde ?

On tacle chaque jour les tréfonds de l’espoir,
Le miel, cette convoitise couverte que l’on sonde,
On épingle les besoins et l’on cache leur désespoir,
Comme hier, Paris a besoin qu’on les seconde.


Quand l’enclume fléchit, les maux sont leur foutoir,
S’incline dans les rues et leur esprit vagabonde,
Détruit l’inspiratrice immonde de leur mouroir,

« Dans l’herbe sauvage ou la glèbe inféconde. »
Tu as compris que les rimes sont longues !
Merci pour ton travail qui mérite des applaudissements !
Bisous à vous
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