Derrière sa fenêtre aux rideaux bien noués
Doucement elle apprête son chignon mal coiffé
Elle ajuste son col et calmement se presse
Préparant son obole car elle va à confesse
Elle marche lentement les yeux toujours baissés
Angoissée à l'idée de devoir révéler
Au curé d'à côté impatient de la voir
L'objet de ce tourment qui la hante le soir
Car ses nuits sont remplies de rêves impossibles
De fantômes qui s'enfuient à l'aube invisible
Et dans son regard une larme s'endort
Dessinant sur le fard des sillons de remord
Elle fera pénitence devant l'autel dressé
Sans craindre la sentence pour avoir trop rêvé
Et dans son coeur d'argile restera bien caché
L'image indélébile de cet amour secret
Doucement elle apprête son chignon mal coiffé
Elle ajuste son col et calmement se presse
Préparant son obole car elle va à confesse
Elle marche lentement les yeux toujours baissés
Angoissée à l'idée de devoir révéler
Au curé d'à côté impatient de la voir
L'objet de ce tourment qui la hante le soir
Car ses nuits sont remplies de rêves impossibles
De fantômes qui s'enfuient à l'aube invisible
Et dans son regard une larme s'endort
Dessinant sur le fard des sillons de remord
Elle fera pénitence devant l'autel dressé
Sans craindre la sentence pour avoir trop rêvé
Et dans son coeur d'argile restera bien caché
L'image indélébile de cet amour secret