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(2ème) Un rêve bien trop court

#1
Dans la pénombre, les yeux à demi-clos, je t’ai aperçu,
Tu me contemplais sommeiller, presque nue,
D’ordinaire si entreprenante, je suis restée muette,
Tu t’es approché pour m’agripper par les couettes.

Soulevé le menton, apportant à tes lèvres, les miennes,
Avec conviction, tu as dévoré mes envies cartésiennes,
Voilà un mois que, pour toi, mon être hurlait,
Ta main caressa mon corps qui, de désir, brûlait.

Ta bouche parcourra ma nuque de tendres baisés,
Mes ongles dans mes draps se sont contractés,
Tu as déployé ma chevelure sur mon dos,
J’ai déboutonné ton chemisé à carreaux.

Tandis que ta main arpentait ma chaire,
J’ai fait basculer ma tête en arrière,
Avec ton index, tu t’es faufilé entre mes cuisses,
Engageant tel un artiste, une charmante esquisse.

Tu occupais mon antre qui s’abandonnait,
Ma bouche s’entrouvrait et gémissait,
Insatiable, je t’ai supplié de me malmener,
Sur mon front, tu as déposé un doux baisé.

Tu n’étais venu que pour cueillir mon amour,
Ton ardeur m’a laissé étonnée de ce détour,
Comme il est bon de faire d’aussi beaux rêves,
Soif d’un homme comme toi, dont je suis l'élève.