Ça va changer
Faut il fermer les yeux ? Je ne suis pas certain, que ça fasse changer.
Si on ouvrait les yeux ? Je ne vois pas vraiment, ce que ça changerait.
Et jour après jour, obligé de connaître pour apprendre à s’entraider.
Et pour toujours, accepter de renaître en cœur tendre, et s’apaiser.
Quand le silence perdure, on n’est jamais certain, que ça va s’arranger.
Quand la torture avance, jamais, c’est certain, s’ouvrira la porte fermée.
Quand la vie se fait dure, et les amis lointain, tout à coup, dans la pensée.
Quand le vide qu’on endure, ne remplis plus rien, le cœur peut s’arrêter.
On supporte bien de voir, tous les jours en circulant, le vide de nos cités.
On supporte bien de voir, tous les soirs en rentrant, la mort de nos idées.
On peut supporter de sentir le sol sous nos pieds se dérober, si on a pied.
On peut supporter de porter le bol de curé sans se dérober, si il nous sied.
Mais les yeux et les idées, si proche et pourtant, nous aident à rien du tout.
Même si peu appréciée, la roche des tourments, qui pourrira bien notre tout.
Et nos souvenirs d’été, lorsque nous étions enfants, des innocents, c’est tout.
Et les jeux dans les prés, si proche et si distant, à présent, qui rira de nous ?
Et malgré tout, certains font toujours semblant, de se croire puissant, folie.
Quand on sait beaucoup, le semblant apparaît vérité, voir le laid, même joli.
Mais, lorsque les temps sont durs, tous resserrés, pour se réchauffer par ici.
On peut supporter, beaucoup plus qu’on le croirait, si on est seul dans la vie.
Même quand il pleure, on sait que sa fin du monde ne dépend que de nous.
Même si elle a peur, on sait que la terre est ronde, les savants l’écrivent partout.
Sache que je t’aime, mon infant, dans mes yeux, tu vaux les prix les plus fous.
Saches que je t’aime, mon infante, dans mes cieux, restera le rêve le plus doux.
Doit on tourner la tête, quand on saccage les biens de ceux qui souffrent déjà tant ?
Doit on faire la fête, quand on voit que la terre est ronde, autour du soleil tournant ?
Doit on être en tête, de toutes les manifestations, pour dire que c’est l’avis gênant ?
Doit on faire la quête, après toutes les bénédictions, pour voir qu’un don c’est géant ?
Tous nous avons, nos priorités qui nous font par étapes, lentement, sûrement avancer.
Tous nous savons, nous abreuver quand sur nous le soleil tape, et sainement, continuer.
Mais nous devons garder une place, pour arrêter de nous regarder, arrêter de se leurrer.
Et nous devons garder, une place pour la vérité, pour que notre futur accepte son passé.
Faut il fermer les yeux ? Je ne suis pas certain, que ça fasse changer.
Si on ouvrait les yeux ? Je ne vois pas vraiment, ce que ça changerait.
Et jour après jour, obligé de connaître pour apprendre à s’entraider.
Et pour toujours, accepter de renaître en cœur tendre, et s’apaiser.
Quand le silence perdure, on n’est jamais certain, que ça va s’arranger.
Quand la torture avance, jamais, c’est certain, s’ouvrira la porte fermée.
Quand la vie se fait dure, et les amis lointain, tout à coup, dans la pensée.
Quand le vide qu’on endure, ne remplis plus rien, le cœur peut s’arrêter.
On supporte bien de voir, tous les jours en circulant, le vide de nos cités.
On supporte bien de voir, tous les soirs en rentrant, la mort de nos idées.
On peut supporter de sentir le sol sous nos pieds se dérober, si on a pied.
On peut supporter de porter le bol de curé sans se dérober, si il nous sied.
Mais les yeux et les idées, si proche et pourtant, nous aident à rien du tout.
Même si peu appréciée, la roche des tourments, qui pourrira bien notre tout.
Et nos souvenirs d’été, lorsque nous étions enfants, des innocents, c’est tout.
Et les jeux dans les prés, si proche et si distant, à présent, qui rira de nous ?
Et malgré tout, certains font toujours semblant, de se croire puissant, folie.
Quand on sait beaucoup, le semblant apparaît vérité, voir le laid, même joli.
Mais, lorsque les temps sont durs, tous resserrés, pour se réchauffer par ici.
On peut supporter, beaucoup plus qu’on le croirait, si on est seul dans la vie.
Même quand il pleure, on sait que sa fin du monde ne dépend que de nous.
Même si elle a peur, on sait que la terre est ronde, les savants l’écrivent partout.
Sache que je t’aime, mon infant, dans mes yeux, tu vaux les prix les plus fous.
Saches que je t’aime, mon infante, dans mes cieux, restera le rêve le plus doux.
Doit on tourner la tête, quand on saccage les biens de ceux qui souffrent déjà tant ?
Doit on faire la fête, quand on voit que la terre est ronde, autour du soleil tournant ?
Doit on être en tête, de toutes les manifestations, pour dire que c’est l’avis gênant ?
Doit on faire la quête, après toutes les bénédictions, pour voir qu’un don c’est géant ?
Tous nous avons, nos priorités qui nous font par étapes, lentement, sûrement avancer.
Tous nous savons, nous abreuver quand sur nous le soleil tape, et sainement, continuer.
Mais nous devons garder une place, pour arrêter de nous regarder, arrêter de se leurrer.
Et nous devons garder, une place pour la vérité, pour que notre futur accepte son passé.
