A CALIN
[FONT=Times New Roman, Times, Serif]Par un bel après-midi ensoleillé de printemps
Je t’ai trouvé petite boule de poils gris
Perdu dans une grange sous un gros tas de bois
Tu étais là, les yeux à peine ouverts à la vie
Apeuré par ma main se dirigeant maladroitement vers toi
Je t’ai saisi et déjà tu te blottissais si tendrement…
En ce mois de juin 1989, tu es devenu « CALIN »
Je t’ai nourri au biberon de poupée pour te sauver
Mère de substitution, je suis devenue et restée
18 années de bonheur, tu as su m’apporter sans fin
Animal espiègle, joueur, tu m’en as fait des bêtises !!!
Mais tu savais si bien te faire pardonner tes sottises.
Des pattes de velours frôlant le bout de mes doigts
Et j’oubliais bien vite tes escapades et ton côté farceur
Parfois tu pensais me faire plaisir en m’attrapant un oiseau
Tu ne comprenais pas mes cris te faisant lâcher ta proie
Que je remettais en liberté devant ton air de matou penaud
Me boudant un petit peu devant ce manque évident de ferveur !!!
[FONT=Times New Roman, Times, Serif]Par un bel après-midi ensoleillé de printemps
Je t’ai trouvé petite boule de poils gris
Perdu dans une grange sous un gros tas de bois
Tu étais là, les yeux à peine ouverts à la vie
Apeuré par ma main se dirigeant maladroitement vers toi
Je t’ai saisi et déjà tu te blottissais si tendrement…
En ce mois de juin 1989, tu es devenu « CALIN »
Je t’ai nourri au biberon de poupée pour te sauver
Mère de substitution, je suis devenue et restée
18 années de bonheur, tu as su m’apporter sans fin
Animal espiègle, joueur, tu m’en as fait des bêtises !!!
Mais tu savais si bien te faire pardonner tes sottises.
Des pattes de velours frôlant le bout de mes doigts
Et j’oubliais bien vite tes escapades et ton côté farceur
Parfois tu pensais me faire plaisir en m’attrapant un oiseau
Tu ne comprenais pas mes cris te faisant lâcher ta proie
Que je remettais en liberté devant ton air de matou penaud
Me boudant un petit peu devant ce manque évident de ferveur !!!
[FONT=Times New Roman, Times, Serif]Jamais une once de méchanceté n’a traversé tes beaux yeux verts
Tu me suivais partout, curieux de tout, tu as grandi mon chat !!!
Surveillant mes gestes, guettant mes instants un peu trop amers…
Tu sautais sur mes genoux, t’enroulait autour de mon cou
Tu me fixais alors et je te serrais fort dans mes bras
Tu avais cette force innée de me ramener le sourire mon petit voyou…
Tu me suivais partout, curieux de tout, tu as grandi mon chat !!!
Surveillant mes gestes, guettant mes instants un peu trop amers…
Tu sautais sur mes genoux, t’enroulait autour de mon cou
Tu me fixais alors et je te serrais fort dans mes bras
Tu avais cette force innée de me ramener le sourire mon petit voyou…
[FONT=Times New Roman, Times, Serif]Je te confiais mes doutes, tu semblais comprendre mes peines
Parfois je te cherchais dans le jardin dissimulé sous les troènes
Tu aimais ce jeu de cache-cache et tu ressortais un brin narquois
Quand au bout d’un temps d’appel, tu me voyais dans le désarroi
Tu courrais dans ma direction avec un miaulement de râleur
Voulant me faire admettre que de rentrer ce n’était point l’heure !!!
Parfois je te cherchais dans le jardin dissimulé sous les troènes
Tu aimais ce jeu de cache-cache et tu ressortais un brin narquois
Quand au bout d’un temps d’appel, tu me voyais dans le désarroi
Tu courrais dans ma direction avec un miaulement de râleur
Voulant me faire admettre que de rentrer ce n’était point l’heure !!!
[FONT=Times New Roman, Times, Serif]Mais les aiguilles tournent inlassablement… inexorablement….
Ton corps fatigué, usé en avançant au fil du temps
Tu es parti pour un long, très long voyage sans moi
J’ai voulu t’éviter des souffrances et j’ai abrégé ta vie
Mais dans mon cœur, tu resteras inscrit à l’infini
Je n’ai qu’à fermer les yeux pour t’imaginer dans la joie….
Il me semble encore sentir ta petite tête posée sur ma joue
Je voulais te dire Adieu à travers ces simples mots d’amour
Aide moi si tu le peux à sécher toutes ces larmes qui m’entourent
Elles ne cessent de couler et de m’inonder de partout
Je veux ne penser qu’à toi joueur et heureux
Et oublier à jamais ton regard triste et fiévreux
Ton corps fatigué, usé en avançant au fil du temps
Tu es parti pour un long, très long voyage sans moi
J’ai voulu t’éviter des souffrances et j’ai abrégé ta vie
Mais dans mon cœur, tu resteras inscrit à l’infini
Je n’ai qu’à fermer les yeux pour t’imaginer dans la joie….
Il me semble encore sentir ta petite tête posée sur ma joue
Je voulais te dire Adieu à travers ces simples mots d’amour
Aide moi si tu le peux à sécher toutes ces larmes qui m’entourent
Elles ne cessent de couler et de m’inonder de partout
Je veux ne penser qu’à toi joueur et heureux
Et oublier à jamais ton regard triste et fiévreux
lundi 5 fevrier 2007