Ô divin empereur quelle est donc ta faiblesse
Que j’ai du mal à voir ?
- Tu sais mon ami que sans titre de noblesse
Je ne peux rien avoir ;
Je règne en fait sur un peuple oisif et ingrat
Qui ne songe qu’au comte
Ou à défaut un duc aussi gras qu’un verrat
Pour lequel rien ne compte
D’autre que l’apparat et paresse et mollesse
Sans le sens du devoir
Alors qu’un empereur n’a pas peur quand il blesse
L’ennemi du Pouvoir
Mais je n’ai pas avec mon peuple un vrai contrat
Dont le songe est un conte
Des mille et une nuits à vivre en émirat
Plein de laissés-pour-compte.
Que j’ai du mal à voir ?
- Tu sais mon ami que sans titre de noblesse
Je ne peux rien avoir ;
Je règne en fait sur un peuple oisif et ingrat
Qui ne songe qu’au comte
Ou à défaut un duc aussi gras qu’un verrat
Pour lequel rien ne compte
D’autre que l’apparat et paresse et mollesse
Sans le sens du devoir
Alors qu’un empereur n’a pas peur quand il blesse
L’ennemi du Pouvoir
Mais je n’ai pas avec mon peuple un vrai contrat
Dont le songe est un conte
Des mille et une nuits à vivre en émirat
Plein de laissés-pour-compte.