L’armée la vie de château ?.
J’ai toujours eu l’art de me mettre dans des situations périlleuses je pensais que tout allait être rose avant de regagner mon corps d’armée le Huitième Régiment Parachutiste d’Infanterie de Marine à Castres.
Disciplinaire qui plus est mais, ca je le savais pas encore !.
J'allais d’abord connaître en trois stages successifs les joies du saut en parachute.
Je partais donc pour Pau si je peux m’exprimer ainsi !.
J’allais faire mon apprentissage au saut en parachute.
L’adjudant chef qui s'occupait de nous était sympathique tout était comme j’avais pu l’imaginer il suffisait d’être attentif à l’instruction et ne pas avoir la frousse.
C’était d’ailleurs au sol que le moniteur
se faisait une idée sur nos capacités à devenir de bons Paras.
L’entrainement était sportif mais rien d’insurmontable à mes yeux.
Tour à 35 mètres du sol où on descendait le long d’un câble pour simuler l’arrivée au sol suivant la direction du vent.
Marrant pour moi, mais certains déjà hésitaient à se lancer dans l’espace incliné.
La plus redoutable était la tour d’appel la plate forme se trouvait à quarante mètres de hauteur et on y accédait par une échelle en fer verticale sans sécurité !.
En haut un passage simulait la porte de l’avion.
Un moniteur nous attendait ouvrait...
Un deux trois Go et il fallait se jeter franchement dans le vide.
Une sorte de saut à l’élastique d’avant garde avec un petit plus quand même !.
Une solide sangle entourait nos chevilles et une corde tressée se déroulait au fur et à mesure de la chute, nous stoppant à environ trois mètres du sol.
Pas d’effet de descente et de remontée !.
Le seul petit problème était que l’ensemble respirait l’ancienneté et une technologie primaire !.
Cinq camarades en bas de la tour devait à l’aide d’une corde qu’ils tenaient fermement courir droit devant eux et grâce à un système d’engrenage enclenchait un frein progressif et rapide à six mètres du plancher des vaches !.
Le pincement au cœur venait du fait que quelquefois, rarement c’est vrai le premier de cordée trébuchait et tombait en entraînant ses camarades dans un empilement fatal.
Le pauvre bougre qui s’était élancé s'écrasait au sol !.
Trois pour cent de perte dans les paras nous disait en rigolant nos chefs!.
Ils ont finit par interdire cette tour jugée trop dangereuse ils n’étaient pas des sauvages tout de même !.
Le corps d’élite ne pouvait pas se permettre de jouer indéfiniment avec la vie de ses braves soldats courageux !.
Momo a connu six passages cette plate forme.
Il ne fallait pas avoir un moment d’arrêt là haut et se jeter franchement j’avoue que je n’ai pas toujours eu ce courage.
Enfin, après trois semaines d’entraînement intensif où nous avons appris à connaître l’équipement de choc, est arrivé le grand jour!.
Équipé du parachute dorsal et ventral cela peut servir nous avait dit l’instructeur.
A la sortie de l’avion vous comptez jusqu’à trois et vous êtes suspendus, si ce n’est pas le cas vous tirez immédiatement sur la poignée du ventral et vous êtes sauvés si le ventral se met en torche il vous reste trois secondes pour faire votre prière, un signe de croix peut-être ?.
J’allais monter dans un avion à hélices pour la première fois de ma vie pour en sortir par la voie des airs !.
Et quel avion le Nord Atlas !..le déplacement d’air des hélices avant de prendre place à son bord m’a fait comprendre que cet engin volant identifié n’était pas très accueillant.
Peu importe j’allais sauter et j’étais prêt mentalement.
On s’installe les siéges se rabattent manuellement et sont fermes comme les ordres!.
Putain de moine !. En bout de piste les moteurs sont poussés à fond, quel vacarme il va exploser ?...
On décolle péniblement à quatre cent mètres du sol l’avion se stabilise et part en direction de la zone de saut.
Les carcasses de Nord Atlas calcinées au dessous de nous ne sont pas très encourageantes !.
Pas un copain ne semble fier la trouille s’installe pour couronner le tout nous chutons de cinquante mètres, un trou d’air de cinquante nous lance le moniteur !.
Nous passons au dessus de Pau la lumière rouge au-dessus de la porte de sortie est allumée.
Debout, accrochez vos S.O.A dans trente seconde se sera à vous !.
La sirène assourdissante retentit il faut y aller !.
En position Go en position Go en position Go et c’est mon tour !.
Je passe la porte et en moins de trois seconde comme prévu le parachute s’ouvre ouf !...
La chute est rapide en moins de deux minutes je touche le sol.
Je regagne la zone de rassemblement après avoir brassé la toile du champignon et je suis content je n’ai pas refusé le saut.
Trois passages vont suivre dans la journée le deuxième saut est le plus stressant et oui on se remémore le premier et on flippe !.
Tout se passe bien le moniteur parachutiste veut me revoir je vais l’aider à former les prochains arrivants des futurs stages, mais je lui demande de m’éviter la fameuse tour d’appel il est bien sur d’accord je serai
aide instructeur au sol et premier de porte lors du saut.
Cela consiste à se mettre en position face au vide environ trois minutes avant que la sirène ne se résonne, sensation garantie dans le Nord Atlas!.
Je vais ainsi participer à plusieurs stages à Pau puis à Poitiers.
Une vingtaine de passages avant d’être incorporé â Castres et que je déchante !.
Deux mois de classe que je vous raconterai bientôt !.
Vous allez comprendre ce qu’était un corps d’élite dans un régiment disciplinaire au début des années soixante dix !.
Mon amitié Merci de me lire
Momo
J’ai toujours eu l’art de me mettre dans des situations périlleuses je pensais que tout allait être rose avant de regagner mon corps d’armée le Huitième Régiment Parachutiste d’Infanterie de Marine à Castres.
Disciplinaire qui plus est mais, ca je le savais pas encore !.
J'allais d’abord connaître en trois stages successifs les joies du saut en parachute.
Je partais donc pour Pau si je peux m’exprimer ainsi !.
J’allais faire mon apprentissage au saut en parachute.
L’adjudant chef qui s'occupait de nous était sympathique tout était comme j’avais pu l’imaginer il suffisait d’être attentif à l’instruction et ne pas avoir la frousse.
C’était d’ailleurs au sol que le moniteur
se faisait une idée sur nos capacités à devenir de bons Paras.
L’entrainement était sportif mais rien d’insurmontable à mes yeux.
Tour à 35 mètres du sol où on descendait le long d’un câble pour simuler l’arrivée au sol suivant la direction du vent.
Marrant pour moi, mais certains déjà hésitaient à se lancer dans l’espace incliné.
La plus redoutable était la tour d’appel la plate forme se trouvait à quarante mètres de hauteur et on y accédait par une échelle en fer verticale sans sécurité !.
En haut un passage simulait la porte de l’avion.
Un moniteur nous attendait ouvrait...
Un deux trois Go et il fallait se jeter franchement dans le vide.
Une sorte de saut à l’élastique d’avant garde avec un petit plus quand même !.
Une solide sangle entourait nos chevilles et une corde tressée se déroulait au fur et à mesure de la chute, nous stoppant à environ trois mètres du sol.
Pas d’effet de descente et de remontée !.
Le seul petit problème était que l’ensemble respirait l’ancienneté et une technologie primaire !.
Cinq camarades en bas de la tour devait à l’aide d’une corde qu’ils tenaient fermement courir droit devant eux et grâce à un système d’engrenage enclenchait un frein progressif et rapide à six mètres du plancher des vaches !.
Le pincement au cœur venait du fait que quelquefois, rarement c’est vrai le premier de cordée trébuchait et tombait en entraînant ses camarades dans un empilement fatal.
Le pauvre bougre qui s’était élancé s'écrasait au sol !.
Trois pour cent de perte dans les paras nous disait en rigolant nos chefs!.
Ils ont finit par interdire cette tour jugée trop dangereuse ils n’étaient pas des sauvages tout de même !.
Le corps d’élite ne pouvait pas se permettre de jouer indéfiniment avec la vie de ses braves soldats courageux !.
Momo a connu six passages cette plate forme.
Il ne fallait pas avoir un moment d’arrêt là haut et se jeter franchement j’avoue que je n’ai pas toujours eu ce courage.
Enfin, après trois semaines d’entraînement intensif où nous avons appris à connaître l’équipement de choc, est arrivé le grand jour!.
Équipé du parachute dorsal et ventral cela peut servir nous avait dit l’instructeur.
A la sortie de l’avion vous comptez jusqu’à trois et vous êtes suspendus, si ce n’est pas le cas vous tirez immédiatement sur la poignée du ventral et vous êtes sauvés si le ventral se met en torche il vous reste trois secondes pour faire votre prière, un signe de croix peut-être ?.
J’allais monter dans un avion à hélices pour la première fois de ma vie pour en sortir par la voie des airs !.
Et quel avion le Nord Atlas !..le déplacement d’air des hélices avant de prendre place à son bord m’a fait comprendre que cet engin volant identifié n’était pas très accueillant.
Peu importe j’allais sauter et j’étais prêt mentalement.
On s’installe les siéges se rabattent manuellement et sont fermes comme les ordres!.
Putain de moine !. En bout de piste les moteurs sont poussés à fond, quel vacarme il va exploser ?...
On décolle péniblement à quatre cent mètres du sol l’avion se stabilise et part en direction de la zone de saut.
Les carcasses de Nord Atlas calcinées au dessous de nous ne sont pas très encourageantes !.
Pas un copain ne semble fier la trouille s’installe pour couronner le tout nous chutons de cinquante mètres, un trou d’air de cinquante nous lance le moniteur !.
Nous passons au dessus de Pau la lumière rouge au-dessus de la porte de sortie est allumée.
Debout, accrochez vos S.O.A dans trente seconde se sera à vous !.
La sirène assourdissante retentit il faut y aller !.
En position Go en position Go en position Go et c’est mon tour !.
Je passe la porte et en moins de trois seconde comme prévu le parachute s’ouvre ouf !...
La chute est rapide en moins de deux minutes je touche le sol.
Je regagne la zone de rassemblement après avoir brassé la toile du champignon et je suis content je n’ai pas refusé le saut.
Trois passages vont suivre dans la journée le deuxième saut est le plus stressant et oui on se remémore le premier et on flippe !.
Tout se passe bien le moniteur parachutiste veut me revoir je vais l’aider à former les prochains arrivants des futurs stages, mais je lui demande de m’éviter la fameuse tour d’appel il est bien sur d’accord je serai
aide instructeur au sol et premier de porte lors du saut.
Cela consiste à se mettre en position face au vide environ trois minutes avant que la sirène ne se résonne, sensation garantie dans le Nord Atlas!.
Je vais ainsi participer à plusieurs stages à Pau puis à Poitiers.
Une vingtaine de passages avant d’être incorporé â Castres et que je déchante !.
Deux mois de classe que je vous raconterai bientôt !.
Vous allez comprendre ce qu’était un corps d’élite dans un régiment disciplinaire au début des années soixante dix !.
Mon amitié Merci de me lire
Momo
Dernière édition:
Vas-tu nous parler des popotes, ces endroits de perdition où enfin ils peuvent larguer leur trop-plein de ras-le-bol ? ^^
