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Âme féline...
J'écoute en pas feutré le son qui lentement
Me revient chaque fois dans l'ombre évanescente
L'aura majestueuse en son odeur naissante
Recouvre de désir mon cœur suavement ;
C'est au goût d'une envie à l'eau décidément
Que je plonge ma langue en soi tant frémissante
Dans la fontaine en pleurs qui coule gémissante
Je m'endors dans la nuit frêle contentement ;
Quand au petit matin se range la sagesse,
Épousant le chemin que souffle ma paresse
C'est tout en ondulant me souvenant du coup ;
La soif qui me tenait dans le ru de mon âme,
Moi, chat ! ai-je veillé ce travers de beaucoup
Quand l'ocre de mes yeux perçoit ce qui m'affame...
Maria-Dolores...
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Âme féline...
J'écoute en pas feutré le son qui lentement
Me revient chaque fois dans l'ombre évanescente
L'aura majestueuse en son odeur naissante
Recouvre de désir mon cœur suavement ;
C'est au goût d'une envie à l'eau décidément
Que je plonge ma langue en soi tant frémissante
Dans la fontaine en pleurs qui coule gémissante
Je m'endors dans la nuit frêle contentement ;
Quand au petit matin se range la sagesse,
Épousant le chemin que souffle ma paresse
C'est tout en ondulant me souvenant du coup ;
La soif qui me tenait dans le ru de mon âme,
Moi, chat ! ai-je veillé ce travers de beaucoup
Quand l'ocre de mes yeux perçoit ce qui m'affame...
Maria-Dolores...
