À mon p'tit frère.
L'Espagne aura gueulé des flamencos sans cœur
avant que ta folie, que ta passion ne meure.
La France aura écrit des poèmes sans son
avant que j'ose faire la moindre chanson.
Tu as donné ta vie, je ne donnerais rien,
nous sommes différents mais, tu le sais très bien.
Le royaume de Siam kidnappe ta chaleur,
ta famille chaque jour pense à toi, elle pleure.
J'en fais partie aussi, tu me manques ducon !
Tu te souviens combien il fait froid ici, non ?
Alors oublie aussi qui je suis, d'où tu viens !
C'est un joli défi n'est-ce pas, tu le tiens ?
On dit souvent avec le cœur un peu cassé
qu'on hait tout comme on aime les anges passés.
Tant que le désespoir n'est pas bien abouti
nous gardons quelque chose qui est abruti
et j'ai cette croyance d'un retour soudain,
je suis de ces naïfs qui t'attendent demain.
Tu ne reviendras plus, quand tu reviens je sais
que tu n'es pas vraiment parmi nous, oui je sais...
Je sais que j'ai pointé du doigt ce paradis,
que je t'ai emmené moi-même loin d'ici.
Je sais avoir fermé sur le bijou l'écrin,
je m'en sens coupable, si tu savais combien...
20.03.09