« Le souvenir d’une mort. » Je me souviens qu’il était souvent question d’une mort. Ces discussions qui l’entouraient étaient remplies d’une douleur infinie. Tu n’avais jamais compris de qui on parlait, de quelle mort et pourquoi cela nous touchait autant. Je ne t’avais jamais rien et tu n’avais jamais rien su. Cependant, j’avais tenté de te retenir sans cesse ici, sur terre, à mes côtés. Tu n’avais jamais su que la mort dont il était question, c’était la tienne et que moi, je tenais plus que ma propre vie à toi, et c’est pour cela que quand tu t’étais envolé, j’avais immédiatement pris les mesures nécessaire pour te rejoindre. Ma vie c’était et comme tu étais partie, ma vie s’était en aller aussi. Aujourd’hui encore reste le souvenir d’une mort, d’une parce que toi et moi formions un tout. © Tristâme.