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Résultat du concours « Ode à la terre »

Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.

lyseron

Je reviens de loin, mais je ne vous oublie pas....
Membre du personnel
#1




Concours du 04 au 14 Décembre 2015
( Envoi de vos poèmes sur ma messagerie privée )
Prolongation jusqu'au 17 Décembre

Résultats 20 Décembre 2015

*

Thème

« Ode à la terre »

*
Dites à la Terre pourquoi vous l'aimez, ce qu'elle représente pour vous.

*

Contraintes

Rimes libres mais obligatoires
( 20 vers maximum )


Attention à l'orthographe,
aux accords de temps,
ainsi qu'à la ponctuation


Écrits non signés
*

Vos écrits seront notés avec impartialité et dans le respect des consignes ci-dessus.
Chef du jury : Lys

*
Si vous désirez être juge, n'hésitez pas à m'envoyer votre demande sur MP
Merci



*
A vos plumes d'espérance !

*

*******
Participant(e)s

*******

luron1er ...... 8,58 /10

Médaille de BRONZE

Une réalité écrite en jeu de mots et d'humour.
Nb de vers respectés, plus un cris d'alarme
qu'un ode n'exprime pas pourquoi il l'aime
de l'humour, un peu trop de jeux de mots
pas toujours bien venus,bonne critique,
rimes en ères unique alourdissant,
texte agréable dans l'ensemble,
message de fin.
poème en monorimes comme recherchant l'unité sur la terre.
Des jeux de mots mêlant à la fois la gravité et l'humour.
J'aime beaucoup ces vers rimant avec Terre,
Une prise de conscience intelligemment égrenée de jeux de mots.

1 ... Un code pour me taire ?

Je ne veux pas aujourd’hui être trop terre à terre,
Pour vous, pour demain, je ne peux pas me taire,
S’il nous faut la sauver, n’y a pas de mystère,
Et pour cela, pas besoin de ministère.


Que diront les habitants de basse terre ?
L’eau qui envahira leurs demeures austères,
Allo ! Allo ! Pas de solution éphémère,
Pour un aboutissement à notre sphère


Sans même à plonger en bathysphères.
Raisonnons-nous une bonne fois, j’espère,
Aucune raison de la mettre sous cathéter,
Sinon, notre futur changera encore d’ère.


Tu redeviendras simple et pauvre hère,
Et tu iras de-ci, de-là, et comme moi, tu erres,
Sans plus d’humour, pour qui donc ? Quel état gère ?
Et ne laissons pas les bons plans sur l’étagère.


Prônons l’amour, faisons en d’immenses stères,
Prenons-nous par la main, aussitôt faut le faire,
Non, il ne nous faut pas de code pour se taire,
Mais unis pour une cause : Sauvons la terre.

*******

Janu ...... 8,22 /10

Bien pensé.
Nb de vers non respectés "24", plus une critique de nos agissement qu'un ode,
une rime faible, bonne critique, formulation pas toujours heureuse,
un message fort tout de même
Ces vers sont une prise de conscience sur la responsabilité
de l'être humain à la maintenir notre planète en vie »....
Notre unique « terre » d'accueil possible, elle est positionnée
juste là où il faut pour que la vie soit possible pour la faune,
la flore et les humains dont le poète décrit avec justesse
comme étant « le danger et la contrepartie d'être intelligents »...
Dommage que ces derniers vers soient hors consigne ( 20 maxi)
Savant réquisitoire à la faveur de notre Terre mère, sans faille.

2 ...Notre planète...

Il y en a ailleurs, mais par rapport à elle
Elle, parmi tant d'autres, mais qui nous appartient
Il faut bien comprendre ce qui est notre bien
Et mieux la protéger , elle qui est si belle


Vivre nous est permis de par sa position
Par rapport au soleil ; cela tient du miracle
Car tous nous avançons , c'est la loi d'expansion
Et c'est le grand mystère où butent les oracles


Il faut la respecter surtout ne pas tricher
Changer le processus de ces vies programmées
Les chercheurs prédisent plus d'un milliard d'années
Avant que de brûler, soleil trop approché


« L'homme roseau pensant » n'en est qu'une partie
Mais il lui appartient de penser avenir
Pour des générations notre seul devenir
Que sur notre planète il reste de la vie


Notre vie requiert d'avoir de l'eau, de l'air
Mais nous, nous polluons la terre et puis les mers
Les végétaux précieux nous donnent l'oxygène
Ne pas les respecter apporte de la gêne.


Enfin, les animaux, nous en faisons partie
Entre les plus petits, les moyens et les grands
Nous sommes le danger et la contrepartie
D'être intelligents engendre des tyrans !


*******

luron1er ...... 7,75 /10

Des idées à respecter, ode et code ( rimes à revoir )
Nb de vers non respectés, plus un cri d'alarme qu'une ode,
n'exprime pas pourquoi il l'aime
bonne critique, texte agréable dans l'ensemble,
fort message ,
brin d'humour, clin d’œil à Missterre
24 vers au lieu de 20 maxi,
cependant un écrit à l'orthographe parfaitement maîtrisée
qui prône la protection de la terre,
notre précieux héritage à transmettre à nos enfants.
Une mention particulière pour le 3ème quatrain
pour le beau message qu'il contient
Belle entrée en matière que ce 1er quatrain.
Bel appel au secours à l'écriture rythmée,
à l'encontre de la planète bleue.​

3 ...Le vol d’un papillon.

J’ouvre mon pavillon, pour détendre cette ode,
Me rappelant le départ d’un ami sans code,
Où ses vers émérites nous faisaient chavirer,
Pour nous convier au souvenir de demeurer.


Pour la mettre en valeur, je pars ventre à terre,
Commençant simplement à en faire l’inventaire,
Ce mot mit en valeur, établir les critères,
Pour ça, nul besoin de créer un ministère.


Soyons tous comme les fameux mousquetaires,
Protégeons nos forêts sans en faire des stères,
Tâchons plutôt d'en décrire des commentaires,
Il ne sert à rien de toujours vouloir se taire.


Certains ne veulent que rester terre à terre,
S’immobilisant comme de bons sédentaires,
Ils devraient savoir que nous sommes locataires,
Un devoir à laisser à nos enfants légataires.


Oui, je sais qu’encore ici je déblatère,
Je ne veux pas en être le commanditaire,
Car l’ensemble ne pense souvent qu’à se taire,
Gardant leurs positions laides et trop austères.


Cherchons des solutions pas trop délétères,
Et trouvons la réussite en gros caractères
Pour la faune et la flore, n’en faisons pas mystère,
Il nous faut la garder intacte, notre miss Terre.


*******


URBAZ......7,79 /10

Plusieurs rimes absentes, attention à la ponctuation
( trop de points (.) )
Nb de vers respectés, belle ode exprime pourquoi il l'aime,
manque un rime 1er strophe dommage
manque une petite critique "pas obligatoire", belle lecture,
donne un coté spirituel
Ode à la terre chantant ses louanges pour sa magnificence,
splendeur et sa place privilégiée dans l'univers, permettant la vie.
Le dernier quatrain, j'ai vu des métaphores;
« sol fécond, magnifique et ronde »
et me suis représenté la beauté « ronde »
d'une femme porteuse de vie, d'espoir.
Belle poésie.
Une très belle ode !
(attention aux rimes :
homme et aime...Uranus et nu...fécond et ronde )

4 ... Ô Terre !

Ma terre aimée, ma terre de vie.
Oh! Terre de l'existence infinie.
Je porte ta chair d'homme.
Tu es cette étendue que j'aime.


Tu es la seule des planètes
Que je crois sauver ma tête.
Sur toi, habitent les animaux ;
Sur toi, coulent les ruisseaux ;


Sur toi, la mer, l'oxygène, le bois,
Les chemins, les routes, les voies.
Ma pensée s'inspire de la nature
Qui fleurit au sommet de Mercure,


Venus, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus
Neptune et Pluton. Tu te vois nu.
Mais Dieu t'a couronné au commencement.
Et il t'a mis en rotation et en mouvement.


O terre peuplant le sol fécond !
Je te trouve magnifique et ronde.
Je chante la splendeur de tes louanges.
Car tu te reposes sur les psaumes des anges.

*******


MysTerre ......8,66 /10

Médaille d'ARGENT


Nb de vers respectés, belle ode exprime pourquoi il l'aime, belle lecture,
De belles images quelques formulations auraient pu être plus imagées,
plus une petite critique de l'humain un beau message.
Magnifique évocation des paysage, bel écrit
Beau poème d'où émanent profond respect et grande considération
pour notre belle terre dont le poète dépeint la richesse et beauté naturelles.
Un écrit sans faute, à la fois concis et complet qui donne envie
de la visiter à « ses quatre coins »
Un ode si délicate, si rassurante assortie d'une belle chute.

5 ... Ode à notre terre

Ô ma terre! Je sème
Dans toutes tes saisons
Mon âme de bohème
T'admire avec raison...


Du filet d'eau qui se promène
A travers les bois et les prés
A la rivière qui se démène
Pour rejoindre l'océan bleuté.


Des neiges éternelles
Aux majestueuses cascades
Des vallées tellement belles
Aux montagnes qu'on escalade.


Des déserts à l’Antarctique
Des canyons aux forêts
J'aime ta faune magnifique
Et ta flore sans apprêt.


Entre guerres, cyclones, tempêtes
Même si l'humain désespère
Ayons l'amour, je le répète
Oh! Gardons belle notre mère.


*******

Iboujo ...... 7,5/ 10

Agréable lecture.
(Attention ! suivre les consignes : 20 vers maximum.)
Nb de vers non respectés, exprime pourquoi il l'aime mais
"ode à sa terre, pas à la terre", quelques rimes faibles,
manque une petite critique "pas obligatoire",

Poème magnifique bel écrit où le poète, amoureux de la nature,
exprime combien il aime « sa terre ».
Dommage ! nombre de vers, consigne non respectée....
avec 2 quatrains supplémentaires,
il aurait pu nous présenter deux poèmes au concours
pour mon plaisir de lecture !
Même si un peu long, on ne se lasse pas de lire et relire
ce poème si touchant. ( paraît ; accent Circonflexe )

6 ... Ma terre

Comment ne pas t'aimer, Terre de mes ancêtres
Et l’austère maison qui, tous les a vus naître
Leurs larmes si souvent mêlées à leur sueur
Ont fécondé ce sol qui a fait notre bonheur

Coteaux ondulants où la vue s'émerveille
Verts vallons sinueux que midi ensoleille
Vous êtes pour mes yeux le plus bel horizon
Et parfois même aussi la meilleure raison

De vivre, d' espérer de nouveaux beaux jours
En songeant à vous le temps parait plus court,
Les rigueurs de la vie, mon goût pour l'aventure
Ont entraîné mes pas loin de cette nature

Qui enchanta jadis ma jeunesse dorée
Et qu'à chaque retour j'ai toujours admiré
Combien de siècles ont vu le fier houblon
Un nectar qualifié de noble généreux et bon.

Bosquets et prairies en harmonieux damiers
Rayonnent le frais dans les mois printaniers
Et combien de clochers lancent à travers les nues
Leur élégante flèche ou bien leur toit pointu.

Si jamais le destin avare ou capricieux
M'envoyait à jamais vivre sous d'autres cieux
Le souvenir ému de la haie d'aubépine
Serait gravé en moi, enté comme une épine

Et le lierre grimpant au sommet des piliers
Et le long du ruisseau, trembles et peupliers.
J'aimerais que mes fils honorant ma mémoire
Aiment de ce Pays perpétuer l'histoire.............


*******

Janu ...... 8,83 /10

Médaille d'OR


Harmonie d'écriture, fort bien rédigé.
Nb de vers respectés, une ode mais ne dit pas pourquoi il l'aime,
rimes respectées,
de bonnes idées un bon message, des belles images,
mais des formulations pas toujours heureuses nuisent parfois à la lecture
J'ai lu un très beau poème. La terre est comme « un enfant chéri »
que l'on doit porter à bout de bras
et en prendre grand soin....elle le vaut bien !
Hasard ou création, il faut croire en elle et assurer son devenir
tel est le message que j'ai pu lire.
Une sonnette d'alarme tirée avec la plus grande poésie,
un message très fort exprimé tout en douceur.

7 ... Aimons la...

Notre planète bleue navigue dans les cieux
Nous sommes passagers elle nous donne la vie
Si pour certains de nous, nous le devons à Dieu
Pour les autres au hasard que l'on doit sa survie


Nous devons apprécier tout ce qu'elle peut donner
Partout de la beauté qui nous fait tous rêver
Que ce soit sur les mers, que ce soit la campagne
Les plaines, les forêts et aussi les montagnes


Qui n'a jamais goûté un coucher de soleil
De l'or, de la pourpre embrasant la nature
Que ce soit sur la mer ce qui la transfigure
Les montagnes et sommets qu'elle coiffe de vermeil


Le monde moderne, ses réalisations
Permet des images venues du bout du monde
toutes ces merveilles dont notre terre abonde
Il nous faut éviter leur surexploitation


Pour toutes créations, que ce soit du passé
Ou celles du présent, l'homme s'est surpassé
il faut les préserver, et éviter le pire
De bien trop polluer cet air que l'on respire...


*******


URBAZ ...... 7,73 /10

Manque une rime au dernier quatrain, attention à la ponctuation.
Nb de vers respectés, pas vraiment une ode,
manque une rime dernière strophe, et une rime faible,
approche intéressante, quelque bonnes idées qui auraient pu être mieux exprimées
Un merveilleux poème que cette ode à la terre qui est généreuse en graines d'amour.
Une terre qui donne, sans rien réclamer en retour,
Terre porteuse de graines d'amour, de trésors enfouis et visibles infinis.
Merci pour ce beau partage poétique qui m'a ravie.
Très beau poème assorti de magnifiques images


8 ...La terre ne trahit jamais

J'ai semé les grains de riz;
Et la terre généreuse me récompense
Avec des milliers d'autres semences.
Et ça soulage mon esprit.


J'ai planté une belle maison.
Et la terre a supporté ce fardeau.
Comme le courage d'un chameau.
La terre nous donne une belle floraison.


J'ai creusé et blessé la terre.
Mais elle s'est tue en caressant mes pieds.
Comme un enfant aimé et gâté
sur les genoux de sa mère.


J'aime la terre aux plantes
Vertes, aux fleuves indigo
Agrandissant les marigots
Qui chantent sur la terre volante.


J'aime la terre qui héberge
Les femmes, les hommes, les enfants;
Je l'aime pour son or, son acier, son diamant

La terre qui venge de l'orage.

*******

Cristou ...... 7,13 /10

Quelques maladresses dans la forme, ( 20 vers maximum )
Nb de vers non respectés, pas vraiment une une ode ne dit pas pourquoi il l'aime,
rimes non respectées dommage !
texte original, approche intéressante,
certaines formulations plus heureuses que d'autres,
un petit message de fin
Je comprends qu'en 40 ans il y a beaucoup à dire ….
mais la consigne était 20 vers maximum !
C'est bien dommage car c'est un poème d'un ressenti très puissant
que le poète partage.
Un thème bien accentué par la répétition en début de chaque quatrain
qui rythme ces quatrains.
Poème respirant la rudesse d'une vie d'homme, message final fataliste.


9 ... Ode à la terre

Ode à la terre, quarante ans plutôt que je te vis.
Tantôt la nuit je respire cet air, j’aspire sur la Croisette
A m’instruire, écrire dans de vieux paquebots sur des calepins froissés,
Je suis né et tu m’as vu grandir, partagé, entre vagues et ta nuisette…


Ode à la terre, quarante ans bientôt que je te suis,
Entre bateaux suffocants, perdurant mer vraie de goût d’avril,
Narrant souvenirs d’ivres textes, me livrant et te voir nous partager.
M’as observé et vu souffrir, entre diverses langues illuminées et variées…


Ode à la terre, quarante ans aussi tôt que je te subis,
Me lève plutôt, sur mon canapé, me déverse alcools depuis,
Et joue diverses drogues jumelées de poèmes ne sont que juxtaposées,
Suis marié avec la narration de la vraie vie au goût hardcord jumelés…


Ode à la terre, quarante ans ainsi depuis je vibre,
Pour des personnages qui n’ont rien demandé, s’exhibent.
Mais sur notre terre se sont incrustés, cette fois sont invités…
Qui sommes nous pour les empêcher de vivre leurs libertés?


Ode à la terre, quarante ans combien je suis ivre,
De vous exprimer, tout comme vous, tous êtes libre!
De vous inquiéter, la sublimer, la voir s’exposer, être inculpé de regrets.
S’impliquer pour nos enfants,petits enfants, et les voir enfin succomber…


Ode à la terre, quarante ans déjà passé a tes cotés.
Vois-tu le message animé que je m’efforce de te divulguer?
Un jour inverse viendra, explosera ou s’évanouira
Malgré tous les messages d’alertes, qu'on acclamera…

*******

OBARRY ...... 6,86 /10

Attention ! Relire les consignes : bien trop long.
Nb de vers non respectés, pas vraiment une une ode plus un cris de colère,
quelque rimes faibles, "surgir" n'a pas de rime "dommage"
Texte original, se lit bien, de belles images, un beau cri de révolte
Consigne non respectée ; Trop long. Note pénalisée.
Dieu(x), devrait être au singulier.Rimes pas toujours présentes.
Poème qui se veut réflexion sur la vie et la mort.
Empli de reconnaissance pour cette « mère »
Poème un peu long, dommage ! (pas de tréma sur je hais )
Je voudrais :3 fois, Dieu sans x )
Un texte magistral que j'ai beaucoup aimé.

10 ... Ma mère , la Terre

Hommage à ma mère la terre
J’ai peur de ces tumultueuses révoltes
Mais je veux crier, je veux parler,
J’ai horreur des âmes mortes
Et des corps épars démembrés
Sans suaires ni prières,
Au fond des fosses communes amassés.
Écoute-moi ma mère,
Toi, qui as connu tous les temps,
Des courtes paix et des longues guerres,
Durant les hivers, les étés et les printemps,
Dans mes doux rêves d’or,
J’ai ma turbulente peine qui dort,
Je voudrai la réveiller, la chanter
Et au grand jour sur ses airs danser,
Moi qui crains les cérémonies,
Je haïs les cortèges et leurs bruits
Et les discours fastidieux, incultes et impurs.
Je voudrai voir l’avènement surgir,
Mais j’ai peur de voir
Le ciel devenir un visage pleurant
Et la mer un aveuglant miroir
De larmes et de sang
Et toi ma mère la terre à la belle parure
Devenir un tas fétide d’ordures,
Assaillit par des corbeaux au mauvais augure,
Voraces, les langues acérées et les cœurs durs,
Gardé par des vils esprits et des canons
Aux mains de fantômes sans raisons.
Ma mère, ma complémentaire,
Je ne veux pas te voir
Maculée de sang de mes frères,
Je ne veux pas te voir
Arrosée de leurs larmes si chères,
Je ne veux pas voir
Tes beaux jardins transformés en cimetières,
Je ne veux pas te voir
Devenir un vaste champ de blé
Laborieusement entretenu de l’automne à l’été
S’embraser par une foudre d’été
A la saison des belles moissons espérées.
Devant toi ma mère,
Je n’oserai pas pleurer
Les restes de mes pairs biens aimés,
Morts dans leurs rêves étouffés,
Car n’ayant pas su celer
Leurs attentes, leurs chansons et leurs idées.
Je t’aime ma mère,
Je ne veux pas te quitter,
Mais je veux te chanter ma chanson,
Je veux écrire et émettre mes idées,
Je veux demander aux grands et aux enfants,
De tendre leurs mains vers le ciel azuré
Et d’implorer Dieux le tout puissant
Pour que notre mère la terre soit préservée
De tout mal nuisant présent ou venant.


*******

Maryvelo …... 7,73 / 10

Tour d'horizons sur les paysages,
Un peu simpliste sauf le dernier quatrain.
Nb de vers respectés, une belle ode, quelques rimes faibles,
"ique" ou "hic" soit un faute
soit aurait pu trouver mieux ( dommage ! )
Joli texte se lit bien, simple et gracieux avec de belles images,
un petit message de fin
Un poème douceur où les différents éléments qui composent la terre
sont en parfaite symbiose.
La nature est encensement et ce poème une douce fragrance.
Une jolie promenade poétique menant à une pensée fort sage.
(attention à ; épanouit et infini )

11 ... Ode à la Terre

A petits pas,au fil de la nature,
Que de sons s'écoutent !
Que de parfums sains et purs,
M’encensent l'âme d'un scout.


Terre blanche enneigée
Verte forêt boisée de mille senteurs.
Aller dans la montagne, grimper,
M'encensent de l'âme du randonneur.


La flore majestueuse, s'épanouit,
Le « cui cui » de l'oiseau chante sans ique.
Sur notre terre règne l'infini,
Qui m'encense de l'âme d'un scientifique.


Mon cœur, meurtri et fragile,
Sur ce sol, se console et résiste.
Ô terre de bienfaits, ainsi soit-il,
Tu m’encenses d'une âme idéaliste.


A l'unisson sous tous les tropiques,
Protégeons la nature sans politique,
Seulement avec des gestes civiques,
Qui m'encensent d'une âme écologique.


*******

Mys Terre ...... 8,14/10

"graine" un peu trop répétitif
De Nb vers respectés, plus une ode à la vie qu'à la terre,
rimes respectées quelques rimes faibles.
Texte original, approche intéressante,
belle lecture toute en douceur belle images
Magnifique ce poème réunissant tercets et quatrains.
Terre fertile, écriture fluide. Je suis conquise.
De belles images suivies d'une belle conclusion
( attention à vie et épanouit )


12 ... Ô Terre bien aimée

Il y a toujours de l'espoir
A la lumière ou dans le noir
Qu'une petite graine pousse.


Dans les forêts, les océans
Sur les coteaux, dans les étangs
Petite graine n'a pas la frousse.


Malgré toutes vos destructions
Vos constructions tout en béton
Elle fait preuve d’imagination.


Dans l’antarctique ou le désert
Même au travers de la bruyère
Et dans le ventre de sa mère.


Sur elle, pleure doucement la fée
De cette larme de rosée
Avec amour elle s'épanouit
Je m'en réjouis, vive la vie.


Ô terre, je t'aime toi qui accueille
La jolie graine devenue feuille
Abeille, éléphant, écureuil...

La vie du berceau au cercueil.

*******

Pat 38000.... 7,60/10

Autres/antre ne rime pas, dernier quatrain bien poétique.
De Nb vers respectés, ne dit pas pourquoi ,il l'aime,
ne riment pas "autre et antre"
Un joli texte qui se lit bien, des belles images.
Le poète rend hommage à la terre sur laquelle il fait son bout de chemin
en s'émerveillant de ses beautés et richesses enfouies en elle.
Belle ode.
Une terre qui m'a enchanté, chute magnifique.

13 ... La vie, la terre

Notre monde est recouvert de mers, de continents et d'îles
Plus belles et énigmatiques les unes que les autres
A force de les chercher l'homme en a fait son asile
Lui à l'abri des regards...sous le toit de mon antre ...


La terre étire ses rayons
Comme un ciel à l'envers
Des étés qui s'en vont
Au flanc de l'éther


La terre expose son tableau
Comme une girandole d'or
Des fresques gorgées d'eau
Et révèle ses jaunes trésors


La terre offre l'essentiel
Comme un faire part de naissance
Ses extraits blonds d'un tourne-soleil
Évoquent les sourires de l'enfance

Ma plume a suivi cette exode
Sur un morceau de papier aux couleurs de la mer
Naviguant ainsi sur des écrits aux fabuleuses odes
J'ai fabriqué mon petit bout de terre...


*******

Poème14...Urbaz......7,28 /10

Défaut de rime avec "loge" et "cause"...le mot "terre" trop répété,
utilisez des synonymes
Nb de vers respectés, ne rime pas "loge et cause"
bien que ce soit une ode à la terre, le mot terre fait trop répétition,
des tournures de phrase pas toujours heureuses
Le poète nous décrit son amour inconditionnel pour cette belle terre qui l'héberge,
et lui permet de profiter de la nature environnante avec bonheur.
"je monte la journée sur son pouce" j'aime beaucoup cette métaphore.
Un style bien personnel, j'aime cette envolée d'amour et, cette image :
« La montagne saute vers le ciel des tempêtes »

14 ...J'aime la terre de toute ma vie...

Comme un héro qui adore sa femme,
J'aime la terre de toute ma vie, de mon âme;
Je l'aime parce qu' elle me loge.
Je l'aime pour sa bonne cause

Pion! Pian! La terre! Regarde la terre!
Les laboureurs se nourrissent de leur terre,
Et la terre leur donne la vie heureuse.
Quand le vent vole, souffle et creuse.

L'Afrique, l'Europe, l'Asie, l'Océanie et l'Amérique
Suivent la Terre pour sa dynamique.
J'aime sa végétation qui inspire un poète;
La montagne saute vers le ciel des tempêtes.

La campagne sent bon partout.
La terre prône sa beauté pour nous
Soulage comme la caresse douce.
Je grimpe la journée sur son pouce

Oh! Terre qui me pousse à parler
Je vais vite aller et bien avaler
Les brouillards de toutes les saisons
Terre, je t'aime plus que mon instinct, ma maison.


*******

Kokoa …..7,58 /10

"hommes" ne rime pas avec "déraisonnent",
attention à l'orthographe et à la concordance des temps, consignes respectées.
Nb de vers respectés, ne rime pas "hommes et déraisonnent"
quelque rimes faibles ( dommage )
Plus une lettre d'amour à la terre qu'une ode,
Manque un peu de description d'images de la nature, sinon beau texte,
belle lecture, un joli message.
Le poète médite sur l'amour qu'il a pour la terre qui l'inspire grandement !
On ne récolte que ce qu'on s"aime ! "caresser la courbe de tes chemins"....
Très beau vers imbriqué dans une bien belle poésie.
( m'as accueilli ) .Attention ! aux rimes : saisons et passions....
Que de merveilleuses comparaisons,
j'ai adoré ma lecture, une vraie mélodie poétique !



15 ... Plainte à l'éloge

En cette nuit je dois te dire des mots d'amour,
Toi qui en ton sein m'a accueillis au gré du jour.
Il me faut caresser la courbe de tes chemins;
D'une pensée habitée, désirer tes matins
Et succomber au profond bleu de ton ciel
Par lequel mes yeux noirs perçaient l'Éternel.

Il me faut t'aimer alors!
Toi ma terre, toi mon trésor
Qui se déchire de haine et d'amour
Tel des poussières de feu dans un vent sourd.

Tu délivres par quatre saisons
Une tempête de petits hommes
Animé de fausses passions
Tels des pantins qui déraisonnent.
Et je chante en ton nom de si grandes louanges,
Te désignant pour l'ironique beauté des anges.

Douce argile, essence liquide de mon cœur
Au creux de nos mains fragiles tu demeures,
Pareil à l'équilibriste funambule
Qui sur son fil glisse et déambule.


*******

Ô terre, dans ta course immense

Ô terre, dans ta course immense et magnifique,
L'Amérique, et l'Europe, et l'Asie, et l'Afrique
Se présentent aux feux du Soleil tour à tour ;
Telles, l'une après l'autre, à l'heure où naît le jour,
Quatre filles, l'amour d'une maison prospère,
Viennent offrir leur front au baiser de leur père.
Victor Hugo (1802-1885)
Recueil : Dernière Gerbe (Posthume, 1902).

*
Résultats du concours « Ode à la Terre »

*

Médaille d' Or ….................Janu..................8, 83 /10
Médaille d' Argent.............Mys Terre.............8,66 /10
Médaille de Bronze..............Luron1er............8,58 /10


*
Bravo !


Félicitations à tous et, merci pour ces belles lectures
Merci à mes juges si dévoués


*
Je vous souhaite de belles fêtes de fin d'année dans la joie et l'amour !


Lys


 
Dernière édition:

lyseron

Je reviens de loin, mais je ne vous oublie pas....
Membre du personnel
#3

Pas mal, le jeu de mot, il faut juste le temps...je fais confiance aux poètes...Bisous à tous...Lys
 
Dernière édition:
O

originale

Guest
#7
Le concours n'est pas clôturé...
Faut pas se précipiter! Tout peut arriver.
Et je crois au sujet car il inspire divers horizons...
Suffit de savoir l'exploiter et de le développer...


J'ai confiance aux divers poètes de tous pays
(J'imagine nombreux ici sur le site), d'ou la magie de ce site.
Mais la page concours ne peut mourir
tant que certaines personnes se débattent pour la voir vivre....


Et je soutiens ces anonymes bénévole qui font de cette page
Une page unique, malgré que je sois distant a leurs égards...
Mais mon œil ne reste pas loin du moins face a leurs messages...
Un grand merci d'abord aux organisatrices (LLUMIERELIVE et lyseron)


Qui procurent un travail remarquable sans oublier les juges anonymes....
Nombreux j'imagine.... ( Moi même n'ai pu être juge, tant l'importance est grande et n'en ai pas le courage)
Sans pour autant oublier les Modos qui font un travail remarquable, dur et restent discrètes (Lyseria et myriam81)
Le site enfin a trouvé un équilibre qui suit son cours sans perturber les Créapoetes.


A chacun (une), je tiens particulièrement à rendre hommage car il ne faut pas les oublier
Du temps qu'ils (elles) procurent malgré leurs vies en parallèle et non virtuelle, méritent un gros applaudissement simplement,
a elles (ils) toutes seules ou en collectif, qui sait après tout qui on est?...
Mais le plus important n'est-il pas de partager?
 
Dernière édition par un modérateur:
#15
Pour les médailles d'or
soyez indulgent, même notre ami Hugues
à une famille, une femme et des enfants...


C'est bientôt Noël, Hugues à du avoir un besoin d'argent
et il à refourgué les médailles d'or au bijoutier du coin :p

(Sachant que CREA. est un site bénévole, pas de pub ni add-on à payer)


Comme ma camarade Mys Terre,
je colle un peu là sur ce sujet "Ode à la Terre"

(Bizarre d'ailleurs de la part de notre ami poétesse Mys Terre, elle qui connait si bien la terre et ses mystère...???)


Comme les messages précédents
Bravo et soutien aux juges organisateurs Lyseron & LLUMIERELIVE
Surtout aux juges et jury de concours qui font un travail pas évident et dans l'anonymat total



Pour en revenir au sujet de ce concours "Ode à la terre"
Les poèmes présenter sont tous déjà magnifiques
(ça aussi, ça dissuade)

Mais le 3em poèmes ... le vol d'un papillon, que je trouve très beau,
ne respecte pas la consigne des 20 vers maxi.
ça serait dommage qu'il soit pénalisé à cause de cela,
donc au cas où si l'auteur passait pat là... qu'il essai de revoir un peu son écrit.
 
Statut
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