« Aurais-je découvert la beauté »
-De l’avoir entrevu une première fois a été un fait étrange,
-Un tel fait !, que je devrais m’incliner et lui faire mes louanges.
-Cet être si magnifique, sur qui je fantasmais depuis tant,
-Dont j’imagine sa provocatrice être ma reine, et moi son sultan.
-Hélas, cette dernière reprit son chemin et m’a abandonné,
-Je fuis donc son emprise et compris que je n’étais qu’illusionné.
-J’avoue être déçu de n’avoir pu perdurer et rester admirer,
-Car je ne peux oublier ce fait de la vouloir, l’envier et la désirer.
-Ce mélange parfait de beauté, grâce, joliesse et splendeur,
-Vient me soulager de ce poids composite de haine et de rigueur.
-Cette chevelure ensorceleuse qui n’épargna pas mes yeux,
-Clémente, fine, se laissant emporter par le vent jusqu’aux cieux.
-Des pupilles possédantes un regard tueur et transperçant,
-Pouvant m’astreindre et m’obliger à lui avouer ce que je ressens.
-Une peau des glaces, pourtant au toucher si réconfortante,
-Me transporte au monde paradisiaque où sont fictions et contes.
-Un dire qui démontre ce que sont féminité et savoir-faire,
-Me projetant cette chimère traîtresse dont je ne peux me défaire.
-Ses lèvres rougeâtres m’éblouissent à chaque mouvement,
-Me faisant souhaiter avoir cette chance de les frôler tendrement.
-Et ce cœur noir que je prie d’en être la majesté et le maître,
-Pour qu’enfin cet amour poussiéreux, et dépassé puisse renaître.
« Akli Redouane »