Ma frangine
Enfant, j’ai tété le sein de l’absurde,
Agressant avec joie, de mes dents, le téton
Rougis au bout d’une mamelle lourde.
L’hydromel fera de moi un Breton.
Enfant, j’ai coupé les ailes d’un oiseau,
Pour voir, si après, son vol sera plus beau.
Mon premier poème avait le goût du...