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Les pensées célèbres, celles de la Vagabonde de la Poésie, les pensées Momoriciennes et les vôtres si le coeur vous en dit

Certaines femmes renaîtront facilement de leurs cendres elles ont toujours eu le feu au cul ! Non mais… j’ai le droit de m’amuser un peu ! Non ?
 
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Eh oui ! J’ai envoyé ce courrier !

Lettre ouverte de Maurice Marcouly à Fanny Ardant
“Le soleil et le poète ”

lundi 22 mai 2023,

Bonjour Fanny Ardant,

J’admire votre diction dans le bateau ivre d’Arthur Rimbaud. Voici un poème que j’ai écrit en deux fois deux heures en pensant à lui.
Au cours de ces 101 lignes je lui rends hommage. Merci d’avoir le courage de me lire si par un heureux hasard vous passez par là !
Vous avez bien entendu aussi mon admiration !
Maurice Marcouly



Le soleil et le poète

Etoile radieuse, déesse des nuages,
Osmose de la nuit naturelle et sauvage,
Phare du néant, légèreté des cimes,
Île magique perdue dans les abîmes ,
Tu es la déité aux pouvoirs fascinants.
Diamant de l'espace, ta pureté me hante
D’éternelles visions, d'illusions pénétrantes.

Sur la voie lactescente ton navire océan
Fuit, bercé par le vent de la clarté des temps.
L'univers le dirige dans un silence austère,
Lentement vers l'écueil de la vie éphémère!

Tu connais les secrets de l'âge originel,
Ses rayons chatoyants, voyageurs immortels,
Éveille en toi l’écho d'une nuée stellaire
Aux ombres captivantes au milieu du désert.

C'est là qu'avec tes sœurs, dans un profond mystère,
Ton enfance bleutée prit son vol au grand jour,
En une danse folle aux confins de l'amour.
Au royaume des dieux on quitte ses racines.
Né de tes cendres dans ce remous culmine
Un chapelet de perles où prie un séducteur.

Il a gardé du Roi les gènes de l'artiste,
Mais aussi la fureur qui attise son cœur,
L’écriture dévoile son âme fabuliste,
La musique adoucit son instinct destructeur.

Ses yeux fixent le ciel le soir quand tout se fige,
Et l’espace géant lui donne le vertige,
Des myriades d'îlots s'allument en un instant,
Ses pensées s'illuminent, il songe à ses parents.

L'amour qui les unit l'inonde d'espérance,
L’idée de les revoir s'infuse d'une image
Bénie d'éternité, et met fin à l'errance
De l’ esprit captif à cette fleur de l'âge!

Sa sève s'électrise d'orages holorimes,
La flèche poétique s'élève vers le ciel,
Le récit de sa vie sous sa dictée s'imprime
Sur une voûte claire au matelas glaciel.

Ce recueil de paroles sous les ailes du temps
Fustige sa conscience, anesthésie ses peurs,
Un souffle de fraîcheur parfumé de printemps
Accueille sa raison aux sources du bonheur.

Un serpentin naissant surgit des profondeurs,
Purifiant le reflet du génie créateur,
Maudit par le destin quand son bateau s'arrime
Sur les vers enlacés des princes de la rime.

Le monde qu'il sculptait d'œuvres surréalistes
S’inclinera toujours en hommage à l'artiste,
À la plume de feu volant dans tous les sens,
Près des nues électriques où l'éclair sent l'encens!

Bohémien au grand cœur au Parnasse des muses,
L’auberge où tu dors enjôle les regards,
Petit Poucet rêveur, ce trou de ver t'amuse,
Les brumes qui le voilent encrent tes yeux hagards.

Car des ondes fuyantes caressées par les vents
Fleurissent l'azur vert d'aurores boréales,
De couleurs envoûtantes sur des tapis volants,
Saisissant les démons où flotte la Réale.

Ô poussières solaires aux pensées libérées!
Ô mystiques lueurs sur les vagues océans!
Ordonnez la sagesse aux pâleurs égarées,
Cupides affameurs condamnés au néant.

La nuit fond dans un ciel dévoré par les braises
Aux geysers jaillissant du ténébreux abysse
Là, coule le sang gris qui nourrit la daraise,
D’un étang sacré où règne la justice.

Adossés sur les bancs des arches religieuses,
Certains pensaient soleil que ces abris célestes
Offriraient à leurs corps le salut sans un geste,
Ici, sombre l'espoir, des ombres fallacieuses.

Prêcheurs diaboliques vous crucifiez mon nom!
Créateur éternel à la barbe azurée,
Belenos vous maudit, quand au son des canons,
Les pleurs voilent les cœurs de larmes lasurées.
Des feux renaît la flamme de mes enfants stellaires,

Terroristes sataniques sous mes rayons brûlants,
La haine qui vous guide déchaîne ma colère,
Protubérances errantes, damnez ces loups hurlants!

La planète meurtrie, berceau du père Temps,
Mère du sacré enfante des mutants!
Mais, face au mal, à ces horreurs, à ces souffrances,
L’arc-en-ciel d'Iris cible la délivrance!

Ô poète lyrique ce monde tu le peins
D’une funeste et profonde couleur!
Féal des partitions, ta baguette à la main,
La symphonie…DO..RÊ…ensoleille les choeurs.

Visions harmonieuses, enchantement des sens,
Tes vers charment les yeux, et leur mélodie
Joue à ton âme des rêves qui encensent
Mille pensées divines présentes au paradis.

L'avalanche des mots, près des pics les plus hauts,
Aux blancheurs éternelles glorifie tes voltiges!
Les sommets de l'idée, du loup à l'agneau,
Subliment l'écriture imagée de prestige.

Le joug du lyrisme aussi léger soit-il,
Le joug salutaire et doux porté fièrement
Et gracieusement sur les têtes dociles,
Tu tiens souvent à le secouer fortement.

Etoile vénérée tu façonnes l'instant
D’une immuable et émouvante beauté,
Auréolée d'une lunule bleue îlotée,
Captive de l’odyssée vers la nuit des temps!

Auteur: Maurice Marcouly IMG_2516.png

 
Dernière édition:
Le V’là!

a gardé du Roi les gènes de l'artiste,
Mais aussi la fureur qui attise son cœur,
L’écriture dévoile son âme fabuliste,
Le lyrisme adoucit son instinct destructeur.

Ses yeux fixent le ciel le soir quand tout se fige,
L’espace néant lui donne le vertige,
Des myriades d'îlots s'allument en un instant,
Ses pensées s'illuminent il songe à son amant.

L'amour qui les unit l'inonde d'espérance,
L’idée de le revoir s'infuse d'une image,
Bénie d'éternité, et met fin à l'errance
D’un esprit captif à cette fleur de l'âge.

Sa séve s'électrise d'orages holorimes,
Sa flèche poétique s'élève vers le ciel,
Le récit de sa vie sous sa dictée s'imprime,
Sur une voûte claire au matelas glaciel.

Ce recueil de paroles sous les ailes du temps,
Fustige sa conscience, anesthésie ses peurs,
Un souffle de fraîcheur parfumé de printemps,
Accueille sa raison aux sources du bonheur.

Un serpentin naissant surgit des profondeurs,
Purifiant le reflet du génie créateur,
Maudit par le destin quand son bateau s'arrime,
Sur les vers enlacés des princes de la rime.

Le monde qu'il sculptait d'œuvres surréalistes,
S’inclinera toujours en hommage à l'artiste,
À la plume de feu volant dans tous les sens,
Près des nues électriques où l'éclair sent l'encens.

Bohémien au grand cœur au Parnasse des muses,
L’auberge où tu dors enjôle les regards,
Petit Poucet rêveur, ce trou de ver t'amuse,
Les brumes qui le voilent encrent tes yeux hagards.

Car des ondes fuyantes balayées par les vents,
Fleurissent l'azur vert d'aurores boréales,
De couleurs envoûtantes sur des tapis volants,
Saisissant les démons où flotte la Réale.

Ô! poussières solaires aux pensées libérées,
Ô! mystiques lueurs sur les vagues océans,
Ordonnez la sagesse aux pâleurs égarées,
Artistes créateurs, aux ombres de géants!
 
Petit rappel ! Sourires

Le pittoresque, la plastique et la musique, surtout en prose demande un travail prodigieux.
Tiens, il faudra que j’en parle à Paul Verlaine le maître en poésie des sons et lumières.
"Le ciel est de cuivre, sans lueur aucune
on croirait voir vivre et mourir la lune".
 
L’autorail de mon enfance :

Vous l’avez toutes et tous pris pour vous rendre à Cahors avec un changement obligatoire en gare de Capdenac!

Des trains pas comme les autres, la ligne Trans-Quercynoise.

Le premier autorail que j’ai eu le «plaisir restreint» d’emprunter pour me rendre de la Madeleine à l’école primaire de Capdenac datait du secondaire. Il était pour l’époque très confortable, bien plus que celui d’antan à l’ensemble des wagons au sièges en bois tractés par une sacrée bête noire!
On n’échappe pas au progrès qui conduit au modernisme !
Il s’arrêtait à toutes les gares entre Capdenac et Cahors, il prenait son temps.
Le contrôleur à la voix rocailleuse des causses, portait des gants blancs et vous étiez en droit de ne pas lui présenter votre titre de transport si par un curieux hasard il ne les avait pas enfilés !
Par les grands froids d’hiver, comme celui de février 1956 où les températures durant tout le mois ont fait le yoyo entre moins 15 et moins 26 degrés, la chaleur fournie par le poêle à charbon à l’entrée des wagons et de l’autorail était appréciée par tous les voyageurs !
Il fallait beaucoup d’expérience et de doigté au conducteur de la petite rame dans les conditions climatiques extrêmes, pour s’arrêter face à la Gare !
En effet, le givre qui recouvrait les rails ne facilitait pas la manœuvre et s'en suivaient alors des glissades spectaculaires sur plus de trois cents mètres!
L’été en revanche nous profitions des larges baies vitrées coulissantes pour nous rafraîchir et cheveux au vent, nous respirions à pleins poumons l’air aux effluves campagnardes gratuites et généreuses.
Il était bien entendu recommandé de ne pas se pencher vers l’extérieur, à l’intérieur des frais tunnels aux parfums de cave enfumées indescriptibles.
C’était donc un havre de paix paradisiaque en déplacement sur une des voies les plus pittoresques de notre belle région.
Et comble du luxe ambiant les toilettes se présentaient sur leur plus belle face, avec un simple verrou coulissant qui garantissait l’intimité, et une vue imprenable sur les poutres qui défilaient à grande vitesse, l’ensemble harmonieusement cadencé à la manière d’un métronome par les intervalles de dilatation des rails.
Le Lot aux majestueuses boucles et aux couleurs changeantes se montrait toujours généreux pour le plaisir de nos yeux.
La nature apporte cet enchantement et est inimitable, de reliefs en reliefs de villages en villages pittoresques classés, le film était passionnant et à la portée de toutes les bourses, tout s’animait dans les champs les collines et dans les prés, c’était vachement beau!
Déjà la publicité entrait dans les habitudes et sur un grand tableau, il était écrit sous une photo représentant un homme rustre un litron de vin au pur sang seigneurial à la main :
«Travailleurs, pour votre santé buvez au moins une bouteille de vin rouge tous les jours!».
Certains, en bons catholiques appliquaient cette recommandation à la lettre, et ne sachant pas très bien compter, dépassaient souvent la dose prescrite!
Les voyageurs sobres s’en apercevaient au départ du train du soir.
Il faut dire que l’euphorie pléthorique du peuple vers la médecine n’avait encore pas commencé!
Il existait trois classes, histoire de ne pas mélanger la vraie pauvreté à un semblant de de richesse.
Les sièges en bois étaient relativement confortables et à la portée de toutes les bourses et chose miraculeuse riches et pauvres arrivaient tous à la même heure en gare de destination, une vraie justice à la clé sur ce parcours de soixante cinq kilomètres , distance entre les deux villes principales de la trans-quercynoise.
Toutes les petites gares avaient leur chef, cela permettait d’employer beaucoup
de personnes du terroir, les barrières aux grandes manivelles, elles aussi étaient occupées, toute cette vie qui s’agitait au moindre son d’un convoi en approche, a disparu aujourd’hui depuis longtemps, le mot chômage en ce temps pas si éloigné n’existait pas encore!
Si! Si!…je vous demande de me croire!
Mais l’heure n’est pas aux remords même si la voie a disparu depuis belle lurette, recouverte d’un épais linceul végétatif aux racines profondes et aux ramifications tentaculaires indestructibles!
Longtemps on a cru à la remise en vie de ce parcours mythique et qui un jour appartiendra au monde des légendes.
Ah!…Si les anciens revenaient ils n’en reviendraient pas, et ils se demanderaient avec anxiété du côté de l’aiguillage du Soulier, ce qu’est devenu le fameux décrochement qui un long instant laissait penser aux passagers que l’ensemble de la rame allait finir sa course où le lit du Lot lèche fraternellement les pieds de la cité gauloise d’Uxellodunum.
Le convoi peu de temps après s'engouffrait dans le long tunnel sous la cité antique, puis empruntait le pont Eiffel qui enjambe le Lot. Ce n'est pas sans un petit pincement au cœur, que nous entendions sous la marquise, une voix féminine bien connue de nous tous, alors s'élever ! Capdenac...Capdenac ! Teminus ! Tous les voyageurs descendent de voiture ! Direction Rodez premier quai première voie...direction Brive deuxième quai première voie et cela dans l'ambiance vaporeuse des impressionnantes bêtes noires en action. IMG_2519.png
 
Le bateau ivre dérive !

Sous l’arche étoilée où voguent ses pensées,
Le vieux gréement louvoie près des récifs saillants.
Ô ! lames affûtées aux remous compensés,
Ménagez les haubans du fier voilier vaillant.

Nuages intemporels aux confins des nuées,
Vous éveillez ses sens dénués de bon sens,
Ils font flotter son cœur au-delà des buées,
Où dérivent les proues vouées au contresens.

Ivre est ce bateau offensé par les vagues,
Près des écueils hurlants il livre sa coquille!
Sans se soucier des vents son esprit divague
Où les furieux brisants dévoilent les quilles.

Triste, erre sa coque sous l’astre fuyant,
Il pleure sans âme des larmes aux ondes bleues.
Ô ! Lointaines lueurs éclipsez ce brillant !
Ô ! Mer, enrobe le, d’un blanc linceul sableux!
 
Il m’apparaît difficile, voire impossible de tenter d’expliquer l’âme par le corps ou par la matière, et d’établir une équation entre le dedans et le dehors.
L’attitude extérieure est dictée, gouvernée par l’esprit, les circonstances matérielles n’imposent pas toujours la façon de penser.
 
Si nous mettons beaucoup de nous-mêmes dans notre regard et dans notre apparence extérieure, si un paysage traduit parfois notre état d’âme, il faut bien convenir que nos gestes et quelquefois même nos paroles ne suffisent pas à exprimer les contours précis de notre vie intérieure et profonde.
 
A érien sur les plus hautes cimes, tu rimes !
L ’art y est si pur, le ton si haut, tu voles
Éternellement, aux sons des holorimes !
X ylophone des âmes aux airs frivoles,
Amour poétique, aux résonances fines,
N ul refrain n’embrase autant que toi les cieux !
D onne à cet envol une ode féminine,
R êve aux grands échos aux timbres judicieux,
I déalise ce roi à la voix divine,
N aturelle en versets, chantant l’esprit de Dieu !