Aux amis oubliés,
Mes amis, mes amis, ho ! C'était pour la vie,
Oui, on avait vingt ans et puis toujours le temps,
De chanter liberté ,vivre tous les instants,
Un tarpet à la main, notre soupe servie,
On ne le disait pas mais on y croyait fort,
Si fort que le vent, non ! Jamais sur nous ne puisse,
Souffler nos idéaux ce petit son qui bruisse,
Cet air d'amitié là, plus haute que la mort,
Pourtant la tempête vint en mauvaise copine,
Pour confondre en amour les nobles sentiments,
Se perdant en chemin vers d'autres régiments,
Nous avons déserté la pature lapine,
Libre comme l'oiseau de boire en picorant,
Les fruits et raisins secs, on refaisait le monde,
Mais déjà intubé notre sang dans la sonde,
S'écoulait diffusant cet ordre édulcorant,
Mes amis, mes amis, ho ! C'était pour la vie,
Vieux sommes devenus mais les copains d'avant,
Sur le socle flétri d'un jour se relevant,
Au souvenir ancien en songe nous convie,
Au temps des cheveux longs, d'une bande de cons,
Sur le papier jauni, les portraits juvéniles,
d'un cliché noir et blanc, des garçons et des filles,
Fondant sur mon passé comme des petits flocons,
Mes amis, mes amis, ho ! C'était pour la vie,
Je n'ai rien oublié, de vous, de vos prénoms,
Ils me disent tout bas, entends, nous revenons,
Te hanter pour un soir, une dernière envie,
En écoutant du punk, danser sur les Bérus,
Comme avant, comme avant, c'était notre musique,
Un tout dernier pogo, qui tant soit peu basique,
Écris nous, écris nous, nos noms de tes vers crus,
D'abord ceux toujours là, les vieux amis d'enfance,
Comme Steph et Cyril, ou Alain le cousin,
Et seul encor'présent Kamel mon cher voisin,
Fredo et son frérot, eux malgré la distance,
Viennent ouvrir le bal des amis oubliés,
En chefs d'orchestres vont vous jouer la liste,
Des surnoms enchanteurs d'une ère socialiste,
Les « touches pas mon pote » un tantinet rouillés,
Mes amis, mes amis, ho ! C'était pour la vie,
Vincent le doux rêveur, Nelly dit « Albator »,
Je ne sais si je peux citer Astrid à tort,
Et pour la rime tempi, je n'ai pas de Sylvie,
Philippe ou Séraphin son nom et son prénom,
Et Daniel dit« Duf-Duf », petite était Fabienne,
Et pour la rime idem, non pas de lesbienne,
Lætitia houlà « petit robot » mignon,
Celle jouant la psy, « la Dina » Catherine,
Costaud à faire peur, le russe Nicolas,
Pour la rime obligé de faire des entrelacs,
Boire du coca-ligth avec de l'aspirine,
Florence l'intello, ma copine d'alors,
Et d'un rire charmeur, belle blonde Sophie,
Mes amis, mes amis, ho ! C'était pour la vie,
La rime est faible zut ! Qu'on me jette dehors,
Je le mérite bien, car chose plus étrange,
Il me manque à l'appel « l'EniGmatiK » Sonia,
Pour la rime bien fait, je suis un "vers" ténia,
Qu'un quatrain je compose à son visage d'ange.
Mes amis, mes amis, ho ! C'était pour la vie,
Oui, on avait vingt ans et puis toujours le temps,
De chanter liberté ,vivre tous les instants,
Un tarpet à la main, notre soupe servie,
On ne le disait pas mais on y croyait fort,
Si fort que le vent, non ! Jamais sur nous ne puisse,
Souffler nos idéaux ce petit son qui bruisse,
Cet air d'amitié là, plus haute que la mort,
Pourtant la tempête vint en mauvaise copine,
Pour confondre en amour les nobles sentiments,
Se perdant en chemin vers d'autres régiments,
Nous avons déserté la pature lapine,
Libre comme l'oiseau de boire en picorant,
Les fruits et raisins secs, on refaisait le monde,
Mais déjà intubé notre sang dans la sonde,
S'écoulait diffusant cet ordre édulcorant,
Mes amis, mes amis, ho ! C'était pour la vie,
Vieux sommes devenus mais les copains d'avant,
Sur le socle flétri d'un jour se relevant,
Au souvenir ancien en songe nous convie,
Au temps des cheveux longs, d'une bande de cons,
Sur le papier jauni, les portraits juvéniles,
d'un cliché noir et blanc, des garçons et des filles,
Fondant sur mon passé comme des petits flocons,
Mes amis, mes amis, ho ! C'était pour la vie,
Je n'ai rien oublié, de vous, de vos prénoms,
Ils me disent tout bas, entends, nous revenons,
Te hanter pour un soir, une dernière envie,
En écoutant du punk, danser sur les Bérus,
Comme avant, comme avant, c'était notre musique,
Un tout dernier pogo, qui tant soit peu basique,
Écris nous, écris nous, nos noms de tes vers crus,
D'abord ceux toujours là, les vieux amis d'enfance,
Comme Steph et Cyril, ou Alain le cousin,
Et seul encor'présent Kamel mon cher voisin,
Fredo et son frérot, eux malgré la distance,
Viennent ouvrir le bal des amis oubliés,
En chefs d'orchestres vont vous jouer la liste,
Des surnoms enchanteurs d'une ère socialiste,
Les « touches pas mon pote » un tantinet rouillés,
Mes amis, mes amis, ho ! C'était pour la vie,
Vincent le doux rêveur, Nelly dit « Albator »,
Je ne sais si je peux citer Astrid à tort,
Et pour la rime tempi, je n'ai pas de Sylvie,
Philippe ou Séraphin son nom et son prénom,
Et Daniel dit« Duf-Duf », petite était Fabienne,
Et pour la rime idem, non pas de lesbienne,
Lætitia houlà « petit robot » mignon,
Celle jouant la psy, « la Dina » Catherine,
Costaud à faire peur, le russe Nicolas,
Pour la rime obligé de faire des entrelacs,
Boire du coca-ligth avec de l'aspirine,
Florence l'intello, ma copine d'alors,
Et d'un rire charmeur, belle blonde Sophie,
Mes amis, mes amis, ho ! C'était pour la vie,
La rime est faible zut ! Qu'on me jette dehors,
Je le mérite bien, car chose plus étrange,
Il me manque à l'appel « l'EniGmatiK » Sonia,
Pour la rime bien fait, je suis un "vers" ténia,
Qu'un quatrain je compose à son visage d'ange.
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