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ZIHAD

MERO

Nouveau poète
#1
Je regarde à gauche/ RAS/ et je regarde à droite/ passe le temps je passe les bonnes vitesses
constamment sur la roue de secours/ pour savoir où je vais t' auras besoin d' un gps
pas un regard dans le miroir sans penser à briller/ pas une feuille blanche sans penser à râturer
ce soir j'écris à mon frère/ j' espère ne pas m' éteindre sans l' avoir rassuré
les épreuves jamais ne cessent/ mais qui tu provoques?/ au précipice de la forme/ mais qui tu convoques?
ils ont crucifié le christ/ qu' est-ce qu' ils invoquent ?/ en haut du vatican y' a des croisés qui complotent
lâchez les chiens les chiens restent enlisés/ avertissement pour les jaloux qui resteraient au perron de mon élysée jamais alcoolisé/ qu' ils viennent/ ils se feront déférés/ comme des caniches tout calcinés
tout juste incarcéré j' espère briller/ à la guitare de vos étés
parano jusqu' à en baver/ personne est innocent personne pour me juger
tu dévisages, tu envisages de t' emparer de mon empire/
renseignes toi/ vite/ viens/ pas braquer avec des gants
je compte pas souffrir mais m' assurer de ton plaisir/
assis sur un trône le drapeau du monde entre les dents
Je brise les miroirs/ j' ai des contemporains dans l' tiroir/
moi je n' ai fait qu' écrire la suite de mon histoire/
et ils pensent ils disent que je renverse notre espoir ?
Seigneur priez pour nous/ où sont les hommes ? pour qui donc sont toutes ces bombes qui atomisent ?
des discours pour compassion/ à attendre qu' on médiatise/ pendant ce temps y' a des fuites qui s' organisent
les corps tombent/ c' est quand les pauvres agonisent que le bien s' interroge
les corps tombent/ le mal est déjà bien loin quand nos regards s' interposent
les charniers fleurissent en hiver/ où sont les hommes ?/ ceux qui espèrent et ceux qui osent?
des questions sans réponse/ des convictions qui supportent des ronces/
les stades sont pleins pour des ballons/ de ce monde j' en suis le con
sans imagination/ le passé meurt à la seconde la tête dans l' klaxon/
des anges sans introspection/ des liasses de billets comme larrons
un monde parfait n' aurait pas d' artistes/ comme un quatorze juillet sans artifices/
des baptêmes de l' air sans parachute/ 6 milliards moins x de taupes qui crapahutent
J' excuse nos coeurs sans retour/ je m' excuse/ je les excuse s'il paraît que l' air con rend ma vie facile
des lignes que je paie avec amour/ amusez-vous/ sur la mienne/ je viens décrire le décor qui ironise
je lis pas les quotidiens j' aurai trop peur de l' écho/ mon dieu ils rachètent ton monde avec des cents en euro
j' excuse les coeurs sans retour/ et notre temps toujours à sa bourre/ j' aimerais tant que nos gueules d' ange se pointent sur les plaines du Darfour
un as de coeur dans un veston du cachemire/ comme ils disent/ comme ils méprisent et comme je vis par amour
tu dévisages, tu envisages de t' emparer de mon empire/
renseignes toi/ vite/ viens/ pas braquer avec des gants
je compte pas souffrir mais m' assurer de ton plaisir/
assis sur un trône le drapeau du monde entre les dents
Je brise les miroirs/ j' ai des contemporains dans l' tiroir/
moi je n' ai fait qu' écrire la suite de mon histoire/
et ils pensent ils disent que je renverse notre espoir ?
je porte la barbe proprement/ je ronge mon frein calmement/ je m' attends toujours à te voir sur un tournant
les camions de béton chez nous ont des airs militaires/ les loups et les lève-tôt ont chopé le ver solitaire
un chacun pour soi synonyme de l' enfer/ j' peux pas partir avant vous/ y' a trop d' mes textes qui faut qu' j' enterre
j' espère pas/ de mieux en mieux/ le regard vers le bas et les yeux vers les cieux
c' est la méfiance qui nourrit tous mes soupirs/ il ne tient qu' à toi de faire danser mes contentieux
tu rêves de jantes en or à la recherche du ballon d'or/ j' ai survolé toute notre histoire à bord du codon d'or mystérieuses sont les cités / ne dors pas/ à l' écoute/ comme toujours un oeil dehors
assis dans mes cages j' entends qu' olive et tom courent encore jusqu' à l' aurore
la galaxie est si sage et si hardcore/ la mer a tangué et elle tanguera encore
dis-moi qui est le capitaine à bord? qui supporte ses propres erreurs?/ qui supporte encore sa propre humeur?
Je brise les miroirs/ j' ai des contemporains dans l' tiroir/ moi je n' ai fait qu' écrire la suite de mon histoire/ et ils pensent ils disent que je renverse notre espoir ?
de bonne heure ce matin j' en ai bien peur/ employer des erreurs c' est comme fossoyer de l' horreur
la france accuse la france jalouse ceux qu' elle a laissé partir/
un matin d' révolution les sans-culottes sans papier n' ont rien vu venir
assis sur le trône un drapeau du monde entre les dents, un drapeau tissé du sang de notre avenir