J’étais leur petit chien, ‘ils’ m’appelaient Youki
Pour mon ‘éducation’, lui m’a beaucoup appris
Mais il s’est pris au jeu et m’a fait faire le pitre
Debout…assis…couché : souffre-douleur en titre
‘Elle’ fut ma nourricière, lui c’était le ‘Patron’
Il y avait aussi un tout petit poupon
La fille de la maison que j’ai toujours connue
Mais elle a vite grandi, et différence accrue
Ils étaient ma famille et moi je les aimais
Je remuais la queue pour le manifester
Il m’emmenait partout souvent dans la nature
Ces mots : on va sortir ? toujours une aventure
Sur route j’étais en laisse cela me dérangeait
Et j’aurais préféré un peu partout ‘sniffer’ !
Il y a tant d’odeurs, pour nous elles sont parlantes
Vos conceptions d’humains pour nous sont différentes
Je n’aimais pas les chats mais ce n’était qu’un jeu
Pourquoi s’enfuyaient ils ? je les coursais un peu
S’il prenait son fusil pour aller à la chasse
Le gibier je cherchais, même si pas chien de race
Les années ont passé, plus vite qu’eux j’ai vieilli
Moins envie de courir, et mon poil s’est terni
Mes yeux voyaient moins loin je n’avais plus d’oreille
Perdue ma joie de vivre qui était sans pareille
Un jour la maladie a eu raison de moi
Une nuit dans mon panier : grand départ c’est la loi
Je sais qu’ils ont pleuré ; pour eux ce fut un vide
Ils se souviennent de moi malgré qu’ils aient des rides
Depuis âme légère, jamais plus entravé
Je flaire les nuages face au ciel étoilé
A regarder la terre, souvent je fais la moue
Celui qui fut mon maître, à quoi est-ce qu’il joue ?
Avec son Internet, sa vie en virtuel
Il a fini par perdre le sens du réel
Il était avec moi parfois trop sévère
Je ne lui en veux pas, toujours je le vénère
Quand on se rejoindra, enfin tous réunis
Je ne serai plus chien, mais toujours leur ami
Les Anges du Paradis ne font pas différence
Et ceux qui furent brimés ont même leur préférence…
Jan
« Nous irons tous au Paradis Pour mon ‘éducation’, lui m’a beaucoup appris
Mais il s’est pris au jeu et m’a fait faire le pitre
Debout…assis…couché : souffre-douleur en titre
‘Elle’ fut ma nourricière, lui c’était le ‘Patron’
Il y avait aussi un tout petit poupon
La fille de la maison que j’ai toujours connue
Mais elle a vite grandi, et différence accrue
Ils étaient ma famille et moi je les aimais
Je remuais la queue pour le manifester
Il m’emmenait partout souvent dans la nature
Ces mots : on va sortir ? toujours une aventure
Sur route j’étais en laisse cela me dérangeait
Et j’aurais préféré un peu partout ‘sniffer’ !
Il y a tant d’odeurs, pour nous elles sont parlantes
Vos conceptions d’humains pour nous sont différentes
Je n’aimais pas les chats mais ce n’était qu’un jeu
Pourquoi s’enfuyaient ils ? je les coursais un peu
S’il prenait son fusil pour aller à la chasse
Le gibier je cherchais, même si pas chien de race
Les années ont passé, plus vite qu’eux j’ai vieilli
Moins envie de courir, et mon poil s’est terni
Mes yeux voyaient moins loin je n’avais plus d’oreille
Perdue ma joie de vivre qui était sans pareille
Un jour la maladie a eu raison de moi
Une nuit dans mon panier : grand départ c’est la loi
Je sais qu’ils ont pleuré ; pour eux ce fut un vide
Ils se souviennent de moi malgré qu’ils aient des rides
Depuis âme légère, jamais plus entravé
Je flaire les nuages face au ciel étoilé
A regarder la terre, souvent je fais la moue
Celui qui fut mon maître, à quoi est-ce qu’il joue ?
Avec son Internet, sa vie en virtuel
Il a fini par perdre le sens du réel
Il était avec moi parfois trop sévère
Je ne lui en veux pas, toujours je le vénère
Quand on se rejoindra, enfin tous réunis
Je ne serai plus chien, mais toujours leur ami
Les Anges du Paradis ne font pas différence
Et ceux qui furent brimés ont même leur préférence…
Jan
Nous irons…
( Chanson ! )