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voisine

percy

Nouveau poète
#1
Si proche et invisible voisine,
que j'entends jouir de minuit à l'étoile matutine,
sache que nos chambres sont mitoyennes
lorsque ton amant à de multipes orgasmes te mène.
Tu ne me caches donc rien de tes vocalises
lorsque dans des râles d'amour tu agonises,
et ma nuit en une longue insomnie se traine
chaque fois que les joutes amoureuses tu enchaines.
Tu possèdes à l'évidence un fort tempérament
qui te pousse à solliciter sans répit tes amants,
mais comprends que nos lits sont contigus
chaque fois que tu montes de plaisir dans les aigus.
Comme il n'y a donc guère plus qu'une simple cloison
entre mes oreilles et tes cris de pâmoison,
j'avoue que tu provoques en moi des réactions
qui me forcent à apaiser par la caresse mon émotion.
Je trouverais donc une compensation normale
que si tu manquais un soir des services d'un mâle
tu ne limites plus à tes seuls cris et gémissements par mon imagination ouis
l'art et l'envie de jouir dans les bras de sa voisine d'une nuit.
J'aimerais que comme dédommagement
tu me fasses à travers le mur le serment
de connaître toute la nuit le délicieux tourment
de nos deux corps partageant les plus tendres errements.
Viens donc sonner alors entre chienne et louve à ma porte
et qu'enfin dans la volupté de tous les sens cette nuit nous emporte.
 
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