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Vive la Mariée

natura

Nouveau poète
#1


VIVE LA MARIEE


Elle croit au prince charmant,
Et se marie tôt à vingt ans,
Les cloches sonnent à toute volée,
Qu’elle est belle la mariée.
Au bras de son père, qui la conduit à l’hôtel,
Sa robe tourbillonne dans un bruissement d’ailes,
Ils avancent tout doucement,
Pas à pas au rythme des chants.

A son passage, on sentait les effluves de son parfum,
Coulent les larmes sur ses joues rosées,
A la lueur des cierges allumés,
Son visage respire quelques chagrins,
Ces cheveux longs bouclés pour l’occasion,
Cachent quelque peu toute son émotion.

Elle arrive à accrocher un sourire ravi,
Lorsqu’elle s’approche de son futur mari,
Avec un pincement au cœur,
Elle quitte le bras de son père protecteur,
Dans une heure, elle aura dit « oui » pour la vie,
A cet étranger qu’elle avait connu
A un anniversaire lors d’une surprise partie.

Pour lui, elle avait mis son âme à nue,
En lui donnant sa gentillesse et sa virginité,
Qu’elle avait gardée en secret,
Jusqu’au jour du mariage béni.
Qu’elle est belle la mariée,
Dans sa robe blanche d’organdi.

Elle portait un voile blanc immaculé,
Sur ses cheveux châtains bouclés,
Sa robe dissimulait une petite taille fluette,
Entourée de ses amis, c’était un jour de fête.

Devant l’assemblée, elle lit l’évangile dans un micro,
Puis les grandes orgues retentissent en écho,
Les mariés dans leur union,
Acceptèrent la communion.
Puis les biens pensants,
En firent autant dans l’allégresse,
Les grandes orgues et la chorale firent une belle messe.

Les cloches annoncent la fin de la cérémonie,
Les paroissiens quittent leur siège,
Pour le grand départ du cortège,
Franchissant les portes jusqu’au parvis,
Sous une pluie de pétales de roses,
Que l’amour est une douce chose,
Les mariés s’embrassèrent sous la pluie.