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Viens, mon enfant.

#1
Viens, mon enfant, le vent va nous emporter
comme un petit nuage vers l'autre rivage,
celui des étés frais et doux,
des cerisiers en fleurs, des pêches Melba,
des chocolats fondus et onctueux du Café Pouchkine.

Ne sens-tu pas déjà comme ce parfum de clémentine
quand on pique juste sa pelure, qui nous frisotte
et nous chatouille les yeux de tout plein d'images
de souvenirs d'hiver, de lourdes hottes
que portaient en sifflotant les vendangeurs de l'aube?


Le vent va nous emporter, mon enfant, vers ces rivages
inconnus des voyageurs du dimanche, trop lointains,
peut-être trop arides et sauvages,
mais où je te montrerai qui s'y cachent des sourires
fous et joyeux comme des lutins.


Là-bas, nous remplirons nos coeurs de baisers
doux et tendres, je te tiendrai la main,
nulle peur, nulle angoisse ne viendra ternir
ton regard
et tu t'endormiras, mon enfant, contre moi
loin d'ici et tout près du bonheur.


Viens , mon enfant le vent va nous emporter
vers un autre rivage, comme le petit nuage
tout là-haut - tu le vois?- il s'en va, il nous dit
"au revoir", il reviendra peut-être, mais
nous allons le suivre, va , mon enfant
déploies tes ailes et suis-moi.
 

troubadour

Maître Poète
#2
au fait est-ce le temps qui nous traverse, ou nous le traversons? d'agréables paraboles, belle imagination, bisou.