Un vent souffle maintenant,
Un vent précieux, ironique, hybride,
Mêlé d'une joie et d'une tristesse de diamant.
Un vent immobile, en apparence, qui creuse nos rides.
Une brise, parfois une bourrasque agitée
Mais toujours brève, qui des fois nous caresse.
Elle fait le tour du monde d'une invisible vivacité
Et visite les gens qui, souvent par paresse
Se surprennent à s'assoir paisiblement
Et à réflechir sur leur existence.
Alors ils se rendent compte forcément,
Bousculés ou attirés par ce vent, loin de la démence,
Du temps qui est passé, qui viendra,
De la vie qui comme le soleil,
Coule dans l'horizon narquois,
Des heures perdues dans un profond sommeil.
C'est un vent qui souffle, ironique,
Pour nous rappeler que l'on vieillit
En sachant qu'il nous reste un futur statique
Qui nous attend quelque part, derrière ce vent infini.
Un vent précieux, ironique, hybride,
Mêlé d'une joie et d'une tristesse de diamant.
Un vent immobile, en apparence, qui creuse nos rides.
Une brise, parfois une bourrasque agitée
Mais toujours brève, qui des fois nous caresse.
Elle fait le tour du monde d'une invisible vivacité
Et visite les gens qui, souvent par paresse
Se surprennent à s'assoir paisiblement
Et à réflechir sur leur existence.
Alors ils se rendent compte forcément,
Bousculés ou attirés par ce vent, loin de la démence,
Du temps qui est passé, qui viendra,
De la vie qui comme le soleil,
Coule dans l'horizon narquois,
Des heures perdues dans un profond sommeil.
C'est un vent qui souffle, ironique,
Pour nous rappeler que l'on vieillit
En sachant qu'il nous reste un futur statique
Qui nous attend quelque part, derrière ce vent infini.