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Urne d ’ une

Fidji17

Maître Poète
#1
Bouder les urnes

Déshonorer le scrutin

Mots d ’ abstention

Une colère sourde .


Un regret d ’ issue

Non vote se glisse

Délicat vote blanc

Internet d ’ élections.
 

Fidji17

Maître Poète
#2
Bouder les urnes

Déshonorer le scrutin

Mots d ’ abstention

Une colère sourde .


Un regret d ’ issue

Non vote se glisse

Délicat vote blanc

Internet d ’ élections.
Écrire demain.
Macron est " hors-sol "
Territoire en dérive
Arbres de personnes
Plantent jolis projets .
Des grains de désirs
Deviennent des témoins
Transmettre l ’ élégance
De la société civile.
 
Dernière édition:

Marinette19

Maître Poète
#3
Silence déchiré
https://www.cjoint.com/doc/20_08/JHopgqJ2Q4u_silence-déchiré.mp3
Ce sont les mots qui nous possèdent
Le chagrin c’est de l’âme
Vous ne taisez jamais
Ecrire c’est parler c’est dire
C’est accepter l’extase
Revenir à la source
D’où nous sortîmes vie
En criant en hurlant
Du ventre de la mère
C’est le cri des amants
Coalescence mort
Déflagration d’angoisse
Dénudation scintillement
D’espace
Votre volonté de silence
N’est rien on voit encore
De vos doigts l’empreinte clavecin
Comme Emily Brontë
derrière son rideau
Cachée à ses élèves
Qui peut se silencier ?
Personne
Nous avons tous
Cherché ce qui nomme
Ce qui odore ce qui sonne
Nous entendons encore
Les mots qui coagulent
Qui gardent en cicatrice
Ces rouvertures folles
Ecrire est plus bruissant
Que tous les mots de bruire
Musique aussi
Le chagrin c’est de l’âme
Cette peau rétrécie
Qui entoure la flamme
Et le halètement
De nos amours en flamme
Le dernier râle aussi
Efface
Toutes les cassures de phrases
Tous les retraits tous les visages
Oh Haendel le petit arrosoir
Au jardin du silence
Lord Chandos votre éloquence
Jaillit de ce que vous nommez silence !

14 août 2020
 

Fidji17

Maître Poète
#4
De beaux cils.
Source de paroles
Fontaines des mots
Rideaux des signes
Visages des silences.
Les flammes allaitent
En musique d ’ âme
Au jardin d ’ écoute
Les amants s ’ aiment.
 

Marinette19

Maître Poète
#5
merci infiniment pour ces dialogues acceptés
cette suite de monologues qui finissent par se retrouver
dans le flux de pensées qui dérive sans barrage
j'aime beaucoup ne pas vous encombrer
 

Fidji17

Maître Poète
#6
merci infiniment pour ces dialogues acceptés
cette suite de monologues qui finissent par se retrouver
dans le flux de pensées qui dérive sans barrage
j'aime beaucoup ne pas vous encombrer
Nombre d ' amours.
La danse des mots
Anime cirque de sens
La houle des pensées
Amusent êtes volubiles.
Emily est la plénitude
D ' un amour éternel
Beauté des vallons nature
Trame de belles escapades .
 
Dernière édition:

Marinette19

Maître Poète
#7
c'est la piscine qui est hors sol et moi
manifestant ce projet d'écrire
moi qui ne suis pas téléfoniste agréée
viens d'appeler mon ami pour lui dire
que je n'avais rien à lui dire et que
j'attends toujours Godot assise
sur ma planche à dos adossée
au mur de mes pensées et il me répondit
que lui non plus n'avait rien à me dire
et au bout de 20 mn nous n'avions toujours rien à nous dire
mais nous avions parlé nous qui sommes taiseux l'un et l'autre
quand nous sommes ensemble donc je réserve mes trois banalités merveilleuses pour demain
où finalement il va venir me voir
le jardin est fait
vraiment je suis dans un palais de solitude
où la liberté chérie est une habitude
je vous laisse assis sur le banc de mots de feuillage
 

Marinette19

Maître Poète
#8
Bouder les urnes
Déshonorer le scrutin
Mots d ’ abstention
Une colère sourde .Un regret d ’ issue
Non vote se glisse Délicat vote blanc Internet d ’ élections.
Macron est " hors-sol "
Territoire en dérive
Arbres de personnes
Plantent jolis projets .
Des grains de désirs
Deviennent des témoins
Transmettre l ’ élégance
De la société civile.
Ce sont les mots qui nous possèdent
Le chagrin c’est de l’âme
Vous ne taisez jamais
Ecrire c’est parler c’est dire
C’est accepter l’extase
Revenir à la source
D’où nous sortîmes vie
En criant en hurlant
Du ventre de la mère
C’est le cri des amants
Coalescence mort
Déflagration d’angoisse
Dénudation scintillement
D’espace
Votre volonté de silence
N’est rien on voit encore
De vos doigts l’empreinte clavecin
Comme Emily Brontë
derrière son rideau
Cachée à ses élèves
Qui peut se silencier ?
Personne
Nous avons tous
Cherché ce qui nomme
Ce qui odore ce qui sonne
Nous entendons encore
Les mots qui coagulent
Qui gardent en cicatrice
Ces rouvertures folles
Ecrire est plus bruissant
Que tous les mots de bruire
Musique aussi
Le chagrin c’est de l’âme
Cette peau rétrécie
Qui entoure la flamme
Et le halètement
De nos amours en flamme
Le dernier râle aussi
Efface
Toutes les cassures de phrases
Tous les retraits tous les visages
Oh Haendel le petit arrosoir
Au jardin du silence
Lord Chandos votre éloquence
Jaillit de ce que vous nommez silence !​
De beaux cils.
Source de paroles
Fontaines des mots
Rideaux des signes
Visages des silences.
Les flammes allaitent
En musique d ’ âme
Au jardin d ’ écoute
Les amants s ’ aiment.
merci infiniment pour ces dialogues acceptés
cette suite de monologues qui finissent par se retrouver
dans le flux de pensées qui dérive sans barrage
j'aime beaucoup ne pas vous encombrer
Nombre d ' amours.
La danse des mots
Anime cirque de sens
La houle des pensées
Amusent êtes volubiles.
Emily est la plénitude
D ' un amour éternel
Beauté des vallons nature
Trame de belles escapades .
c'est la piscine qui est hors sol et moi
manifestant ce projet d'écrire
moi qui ne suis pas téléfoniste agréée
viens d'appeler mon ami pour lui dire
que je n'avais rien à lui dire et que
j'attends toujours Godot assise
sur ma planche à dos adossée
au mur de mes pensées et il me répondit
que lui non plus n'avait rien à me dire
et au bout de 20 mn nous n'avions toujours rien à nous dire
mais nous avions parlé nous qui sommes taiseux l'un et l'autre
quand nous sommes ensemble donc je réserve mes trois banalités merveilleuses pour demain
où finalement il va venir me voir
le jardin est fait
vraiment je suis dans un palais de solitude
où la liberté chérie est une habitude​
je vous laisse assis sur le banc de mots de feuillage
 

Fidji17

Maître Poète
#9
c'est la piscine qui est hors sol et moi
manifestant ce projet d'écrire
moi qui ne suis pas téléfoniste agréée
viens d'appeler mon ami pour lui dire
que je n'avais rien à lui dire et que
j'attends toujours Godot assise
sur ma planche à dos adossée
au mur de mes pensées et il me répondit
que lui non plus n'avait rien à me dire
et au bout de 20 mn nous n'avions toujours rien à nous dire
mais nous avions parlé nous qui sommes taiseux l'un et l'autre
quand nous sommes ensemble donc je réserve mes trois banalités merveilleuses pour demain
où finalement il va venir me voir
le jardin est fait
vraiment je suis dans un palais de solitude
où la liberté chérie est une habitude
je vous laisse assis sur le banc de mots de feuillage
Dopé de non - vote.
En écart de vie
Une main adroite
Récolte le bulletin
Interroge tout regard.
Le voyage du vote
Parle mystère humain
Du trafic d ’ abstention
Il épuisé la Démocratie .
 

Fidji17

Maître Poète
#10
Bouder les urnes
Déshonorer le scrutin
Mots d ’ abstention
Une colère sourde .Un regret d ’ issue
Non vote se glisse Délicat vote blanc Internet d ’ élections.
Macron est " hors-sol "
Territoire en dérive
Arbres de personnes
Plantent jolis projets .
Des grains de désirs
Deviennent des témoins
Transmettre l ’ élégance
De la société civile.
Ce sont les mots qui nous possèdent
Le chagrin c’est de l’âme
Vous ne taisez jamais
Ecrire c’est parler c’est dire
C’est accepter l’extase
Revenir à la source
D’où nous sortîmes vie
En criant en hurlant
Du ventre de la mère
C’est le cri des amants
Coalescence mort
Déflagration d’angoisse
Dénudation scintillement
D’espace
Votre volonté de silence
N’est rien on voit encore
De vos doigts l’empreinte clavecin
Comme Emily Brontë
derrière son rideau
Cachée à ses élèves
Qui peut se silencier ?
Personne
Nous avons tous
Cherché ce qui nomme
Ce qui odore ce qui sonne
Nous entendons encore
Les mots qui coagulent
Qui gardent en cicatrice
Ces rouvertures folles
Ecrire est plus bruissant
Que tous les mots de bruire
Musique aussi
Le chagrin c’est de l’âme
Cette peau rétrécie
Qui entoure la flamme
Et le halètement
De nos amours en flamme
Le dernier râle aussi
Efface
Toutes les cassures de phrases
Tous les retraits tous les visages
Oh Haendel le petit arrosoir
Au jardin du silence
Lord Chandos votre éloquence
Jaillit de ce que vous nommez silence !​
De beaux cils.
Source de paroles
Fontaines des mots
Rideaux des signes
Visages des silences.
Les flammes allaitent
En musique d ’ âme
Au jardin d ’ écoute
Les amants s ’ aiment.
merci infiniment pour ces dialogues acceptés
cette suite de monologues qui finissent par se retrouver
dans le flux de pensées qui dérive sans barrage
j'aime beaucoup ne pas vous encombrer
Nombre d ' amours.
La danse des mots
Anime cirque de sens
La houle des pensées
Amusent êtes volubiles.
Emily est la plénitude
D ' un amour éternel
Beauté des vallons nature
Trame de belles escapades .
c'est la piscine qui est hors sol et moi
manifestant ce projet d'écrire
moi qui ne suis pas téléfoniste agréée
viens d'appeler mon ami pour lui dire
que je n'avais rien à lui dire et que
j'attends toujours Godot assise
sur ma planche à dos adossée
au mur de mes pensées et il me répondit
que lui non plus n'avait rien à me dire
et au bout de 20 mn nous n'avions toujours rien à nous dire
mais nous avions parlé nous qui sommes taiseux l'un et l'autre
quand nous sommes ensemble donc je réserve mes trois banalités merveilleuses pour demain
où finalement il va venir me voir
le jardin est fait
vraiment je suis dans un palais de solitude
où la liberté chérie est une habitude​
je vous laisse assis sur le banc de mots de feuillage
Au souci du vote
Une boule disparaît
En accro des choix
Décrochage s ’ alourdit.
 

Marinette19

Maître Poète
#11
mais cher ami dans l'isoloir
je n'y vais plus comme dans le confessionnal
je m'isole chez moi et ne vote pour rien
je suis la vieille dame indigne ouverte à tout
fermée à tous politiquement ignorante
sujette aux suffragettes de mon temps
ne tenant jamais de drap peau en verve
faisant front aux comédies des tragediantes
du pouvoir puissance argent trafics de toute sorte
me sortent par le nez depuis mon plus jeune âge
quand le fermier du coin riche à crever
venait réclamer les trois sous qu'il avait prêtés à mon père pour finir sa
pauvre maison sur le pré du voisin, je lui mis des coups dans les jambes il fait hiver et il fait nuit
tu n'as pas honte le bouffi, toi qui ne sais pas écrire les poches pleines de billets
et qui donne un sou à la messe quand je passe l'assiette en cuivre dans la vieille robe de patronnesse
et que je chante en latin sans savoir ce que je veux dire
je hais les grands et leurs façades leurs semblants de bienfaisance j'ai vu l'envers de vos décors
je sais tout par impertinence intelligence et intuition
hors de chez moi papiers de vote je ne sais qui est le maire ou le souffre couleur
je sais et je vois sans bouger ce que vous devriez faire au lieu de construire un parc où personne ne va
un parc de délation, que faites-vous pour les aèdes, les vrais sages, les enseignements, la grandeur d'âme ??
où est la vraie bonté ?
qui sait ce qu'est un drame ?
pourquoi vous montrer en costume quand il est trop tard l'air chagrin ?
honte sur vous, fleurs de voirie, champignons de pourriture verte
peignez vos camions en vert et vos gilets en jaune
votre coeur et votre sang sont noirs
vous n'avez jamais eu faim froid et peur
vous êtes là pour la parade le coq de fumier coquetant
et les poulettes accourent frisées plumées à vos pieds
je hais le mensonge l'autorité l'injustice
je hais vos carnavals factices
bref je dois m'arrêter plus tard je vous dirai ce qu'est la vie la mort la peur
la pertinence la bonté le don de soi l'expérience l'enseignement de l'essentiel
si vous lisiez vous le sauriez
mais vous ne lisez que la honte
allez soyez béatement heureux dans votre poulailler
je retourne à ma solitude
vous n'avez même pas vu la mort de mon mari
et continuez à lui envoyer vos propagandes
pour cela vous méritez la mort .
c'est lui qui est ici dans l'isoloir !
p