hors concours
Un soir d'orage...
Le ciel s'était assombri, tombait sur l'univers forestier...
La pluie commençait à jouer sur la feuillée printanière,
Sa symphonie allait crescendo, fouettait la petite rivière
Blottie au creux de son lit, menaçait d'inonder le sentier.
Je pressai la cadence, car de terribles éclairs verticaux
Fendaient l'azur teinté d'ardoise, cruellement électrifié.
Je me retournais de temps en temps et, comme pétrifiée
Fixais ce monstre céleste, déversant le fiel du très haut...
Quand tout à coup, surgit l'ombre auréolée de lumière,
Cou tendu, oreille aux aguets, un corps plein de grâce,
Je m'avançai avec précautions, l'ombre me faisait face.
Et bien qu’apeurée, s'approchait de moi, l'allure fière....
Ses yeux sombres, pareils à deux grands lacs noirs,
Versaient des larmes de pluie, je sentais sa détresse.
J'avançai ma main, doucement, risquai une caresse,
Contre toute attente, j'y vis l'or d'une lueur d'espoir...
Je me remis en route car l'orage avançait avec fracas.
A l'orée du bois, j'avais repéré une ancienne cabane,
Je décidai d'attendre l'accalmie...La biche était là...
Près de moi, sollicitant l'abri, suppliant avec son âme...
Épuisée, la bête se coucha sur la paille et s'assoupit.
Peu à peu, moi aussi j'entrai avec elle dans le rêve,
Près de sa chaleur animale...Dans ma vie, une trêve...
La pluie avait cessé, l'ombre s'était enfuie...Je souris...
Reprenant ma route, cœur léger mais l'âme envoûtée
Par ces instants magiques, je tournai les yeux au ciel,
Et remerciai l'orage de m'avoir offert ce bel arc-en-ciel...
Arrêt sur image naturelle...Cette parenthèse enchantée...
Un soir d'orage...
Le ciel s'était assombri, tombait sur l'univers forestier...
La pluie commençait à jouer sur la feuillée printanière,
Sa symphonie allait crescendo, fouettait la petite rivière
Blottie au creux de son lit, menaçait d'inonder le sentier.
Je pressai la cadence, car de terribles éclairs verticaux
Fendaient l'azur teinté d'ardoise, cruellement électrifié.
Je me retournais de temps en temps et, comme pétrifiée
Fixais ce monstre céleste, déversant le fiel du très haut...
Quand tout à coup, surgit l'ombre auréolée de lumière,
Cou tendu, oreille aux aguets, un corps plein de grâce,
Je m'avançai avec précautions, l'ombre me faisait face.
Et bien qu’apeurée, s'approchait de moi, l'allure fière....
Ses yeux sombres, pareils à deux grands lacs noirs,
Versaient des larmes de pluie, je sentais sa détresse.
J'avançai ma main, doucement, risquai une caresse,
Contre toute attente, j'y vis l'or d'une lueur d'espoir...
Je me remis en route car l'orage avançait avec fracas.
A l'orée du bois, j'avais repéré une ancienne cabane,
Je décidai d'attendre l'accalmie...La biche était là...
Près de moi, sollicitant l'abri, suppliant avec son âme...
Épuisée, la bête se coucha sur la paille et s'assoupit.
Peu à peu, moi aussi j'entrai avec elle dans le rêve,
Près de sa chaleur animale...Dans ma vie, une trêve...
La pluie avait cessé, l'ombre s'était enfuie...Je souris...
Reprenant ma route, cœur léger mais l'âme envoûtée
Par ces instants magiques, je tournai les yeux au ciel,
Et remerciai l'orage de m'avoir offert ce bel arc-en-ciel...
Arrêt sur image naturelle...Cette parenthèse enchantée...
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