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Un foulard, un fauteuil et un blouson.

chamalow

Poète libéré
#1
Un foulard, un fauteuil et un blouson.

Une pièce vide, juste un fauteuil, et sur le sol un tapis épais
Sur un bras du fauteuil un foulard noir négligemment est posé.
Enfilé sur le dossier un blouson de cuir, noir lui aussi
Contre un mur, dans une cheminée un feu de bois qui luit.

Les volets sont fermés et de lourds rideaux sont tirés
Il fait chaud, il règne ici une ambiance de grande volupté
Venant de je ne sais ou, en sourdine j’entends l’adagio d’Albinoni
Je regarde partout et m’étonne de l’absence d’un lit

J’ai rendez vous ici avec la femme qui toujours occupe mes pensées
« Viens ce soir », m’a-t-elle dit, « c’est moi qui de tout m’occuperai »
Depuis lors, Je suis sur des charbons ardents, dans les rêves je me vautre
J’imagine toutes sortes de scenarii, tous plus chauds les uns que les autres

J’entre doucement dans la pièce, une odeur suave vient me caresser le nez
Je me sens pris dans un tourbillon érotique dont je suis déjà prisonnier
A la lueur du feu de bois, je m’avance au milieu de la pièce, quand soudain !
« Ferme les yeux, sur le fauteuil va t’assoir » me dit la voix que je connais si bien

L’esclave consentant que je suis déjà s’exécute sans poser de question
Je sens derrière moi de l’autre coté du dossier la présence de ma tendre Poupée
Elle a pris le foulard et lentement m’aveugle en me couvrant les yeux
Mon cœur bat plus fort, « je suis à toi ma divine maîresse, fait de moi ce que tu veux »

Ses mains passent dans mes cheveux, sur mon visage, mon cou .. début d’ivresse
Elles descendent de mes épaules au devant de mon torse qu’elles caressent
Bientôt ma chemise est sur le sol, ses mains ouvrent la boucle de mon ceinturon
Les boutons de mon jean ne résistent pas longtemps à sa douce inquisition

Mais, alors que mon corps attend ses merveilleuses caresses
Elle me laisse, m’abandonne, je reste haletant a la limite de la détresse
Dans mon dos, Je sens qu’elle prend le blouson et que de moi elle fait le tour
Je l’entends qui s’éloigne. NON ! Ne pars pas !! Ne me laisse pas mon amour !

« Tu peux enlever le foulard maintenant » me dit-elle d’une voix suave
Doucement, je libère ma vue. Ce que je découvre mon addiction aggrave
Tournée contre le mur, vêtue seulement de bas noirs de dentelles et du blouson
Elle ondule comme une algue dans le courant d’une mer des lointains horizons

Doucement vers moi elle recule, je tremble, sa présence, la chaleur, Albinoni
Je ne savais pas, mais j’en suis certain maintenant, c’est ça le paradis
Alors qu’elle vient toucher mes genoux, d’un large mouvement de bras
Elle fait voler le blouson qui atterrissant sur ma tête m’aveugle encore une fois.

Je l’entends qui s’assoie sur le sol devant le fauteuil et qui doucement tire sur le blouson
Arrivée à ma taille elle continue à le faire descendre mais emmène aussi mon pantalon
Je la vois à présent, elle me sourit et, laissant le cuir noir sur mes cuisses, se relève
Sans quitter mes yeux du regard elle libère ses seins de leur prison de dentelle

Ses yeux sont fixés sur les miens qui ne peuvent plus rien voir que ce corps divin
Je regarde le tissus quitter ces merveilleuses rondeurs et glisser de ses mains
Les quelles s’en vont sur ses hanches ôter le dernier rempart de sa féminité
Je ne suis que spectateur, mais que c’est beau ce que je peux admirer.

Les mains sur les accotoirs je dois me faire violence pour ne pas bouger
J’ai envie de la prendre dans mes bras, de la prendre tout court, de la posséder
Elle, me fait languir, caresse ses seins doucement, ses yeux toujours dans les miens
Elle joue avec mes nerfs, sur son ventre, entre ses cuisses elle glisse ses mains

Puis, doucement elle s’assoit devant moi, passe la tête sous le blouson lentement
Ses doigts entourent ma virilité qui n’en pouvait plus d’attendre ce moment
Elle la serre dans sa main tandis que ses lèvres viennent y déposer un merveilleux baiser
Doucement, très doucement, mon sexe entre dans sa bouche, je vais exploser.

Elle à placé ses mains sur mes hanches et m’attire contre elle pour que je ne lui échappe pas
Ses lèvres sont douces, sa langue est coquine, ses mouvements lents me dictent leur loi
Je ne suis plus qu’un ensemble de plaisir, de bonheur et d’amour qu’elle commande
Je subis son dictat avec délice, je suis son jouet, son esclave, mais j’en redemande

Enfin, elle fait glisser le blouson sur le sol et tendrement refixant son regard dans le miens
Me donne à voir le plus beau spectacle qui soit, le cadeau de son corps, de son âme, c’est divin
Elle se relève, me tends les mains, me relève a mon tour se serre contre moi et me dis
« Maintenant, c’est à toi. Comble moi, fais moi vibrer, prends moi, soit hardi »

Oui ma poupée, je vais te rendre tout tes bienfaits
Je vais t’aimer comme personne ne t’as jamais aimé
Pour ton corps je vais inventer de nouvelles caresses
Je vais devenir le magicien de tes seins, de tes fesses

Pas un pouce de ta peau je ne vais oublier
Partout sur toi je vais me jeter
Je vais tout te donner, la tendresse, la fureur
Te donner tout pour faire ton bonheur

Je l’allonge sur le sol moelleux du tapis devant la cheminée
Je la regarde par cette douce lumière éclairée
Elle est belle, c’est trop, c’est un rêve ? Non, je ne rêve pas.
Je m’allonge à coté d’elle et la prend dans mes bras

Je fais courir mes mains et ma bouche partout sur son corps
Mes doigts la butinent comme un colibri une fleur encore et encore
Et enfin, je me glisse en elle pour ne plus faire qu’un
Pour fusionner, pour n’avoir qu’un corps commun.

Je sens monter le plaisir en elle
Je retiens le miens, j’ai du mal à me retenir
Enfin, je lis dans son regard fou qu’au bout du voyage nous arrivons
D’un même cri nous libérons notre extase dans un bouquet final de liqueur amoureuse
Nous sommes heureux de ce bonheur béat des amoureux repus
Dans les bras de l’autre nous roucoulons
Dors mon ange, je t’aime


Je suis éreinté, mais avant de m’endormir contre elle
Je veux la regarder dans son sommeil, ou je la trouve si belle
Sur son front déposer quelque derniers baisers
Me fondre dans son corps, dans son âme et rêver.
 
Dernière édition:

sensemo

Nouveau poète
#2
Tu as retrouvé toute ton inspiration... Un poème succulent, plein d'amour et de tendresse, de douceur et de passion. Une belle lecture...

Gros bisous,
Maryse.