Un bien étrange rêve…
J’ai rêvé d’un baiser
Léger et langoureux,
Sans pouvoir apaiser
Ses frissons onduleux.
J’ai senti ses brûlures
Qui effleurent mes lignes,
Goûté à ses murmures
Au sucré de ses vignes,
Savouré son ivresse
Qui enflamme l’ardeur,
Essoufflée de caresses
Bousculant la pudeur…
Je me suis réveillée
Sous le chêne à la nuit,
La lune émerveillée
Était venue sans bruit.
Je me suis redressée
Les feuilles chuchotaient
Sur mon sein blanc dressé,
Qu’une brise aux doigts frais
Couvrait d’un air confus,
Égarant mes pensées…
Lorsqu’un lièvre à l’affût
Osant l’herbe encensée,
Éclaira mes lumières
De lueurs printanières
Sur un mot en lisière
Aux senteurs buissonnières,
Qui troubla mon corsage
Et fit trembler mes mains :
« J’ai suivi vos pas sages
Reviendrez-vous demain?...
En vous chantant Verlaine
Ou Aragon ma prose
De ma vie porcelaine
Sous vos paupières closes,
J’ai rêvé d’un baiser
Léger et langoureux,
Sans pouvoir apaiser
Ses frissons onduleux.
J’ai senti ses brûlures
Qui effleurent mes lignes,
Goûté à ses murmures
Au sucré de ses vignes,
Savouré son ivresse
Qui enflamme l’ardeur,
Essoufflée de caresses
Bousculant la pudeur…
Je me suis réveillée
Sous le chêne à la nuit,
La lune émerveillée
Était venue sans bruit.
Je me suis redressée
Les feuilles chuchotaient
Sur mon sein blanc dressé,
Qu’une brise aux doigts frais
Couvrait d’un air confus,
Égarant mes pensées…
Lorsqu’un lièvre à l’affût
Osant l’herbe encensée,
Éclaira mes lumières
De lueurs printanières
Sur un mot en lisière
Aux senteurs buissonnières,
Qui troubla mon corsage
Et fit trembler mes mains :
« J’ai suivi vos pas sages
Reviendrez-vous demain?...
En vous chantant Verlaine
Ou Aragon ma prose
De ma vie porcelaine
Sous vos paupières closes,
Je franchirai l’obscur
Voile qui nous sépare
Puis votre cœur si pur
Qui d’un espoir me pare,
M’attendrez-vous demain?… »
Judy
Voile qui nous sépare
Puis votre cœur si pur
Qui d’un espoir me pare,
M’attendrez-vous demain?… »
Judy
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