Je souris. Bêtement je souris. Ça fait des mois que j’essaye d’exprimer la douleur, le ressenti de mon cœur, toute sa noirceur. Mais je n’y arrive pas. Enfin si mais par bribe seulement et en parti, sans arriver à pénétrer la première couche de mal pour arriver à la source. Quelque chose m’en empêche. Es-ce que je me protége de mon mal? Sans le savoir? Tu m’as détruite ravagé bousillé flingué et pourtant mon cœur mon âme ne t’en veulent pas. Ni elles, ni moi. Tous mes sentiments durs de ces derniers temps n’effacent rien de moi, rien de ma lumière, elle est toujours là sous les décombres attendant qu’on la révèle comme tu l’as fait auparavant. Étrange paradoxe. Je la sens, là, sous cet amas de débris, ruine d’un vestige ancien appartenant désormais au passé. Je la sens fragile, fébrile apeuré n’osant pas s’exposé par peur de se prendre une nouvelle claque, mais elle est là, en moi, tantôt lointaine tantôt moins histoire que je ne l’oublie pas. Ma lumière, ma force j’ai peine à y croire. Elle a survécue au massacre des sentiments, sentiments beaux forts et puissant que tu m’as fait bannir de ma vie depuis ton départ. Au bien sur ce n’est pas ma belle lumière, celle qui fait rayonner mon cœur et toute ma vie. Ce n’est que son spectre. Tu y as cru? Tu as vraiment cru que tu n’avais pas réussi a me tué? Que ce qui fait que je suis moi est résisté? Tu deviens naïve avec le temps chérie!!! Et non tu m’as vraiment tué. De mille façon tu m’as aimé et de mille manière tu m’as enterré.