Qui vois-tu ,toi qui me soigne ?
Qui vois-tu ,toi qui viens me voire ?
Juste une vieille femme un peu perdue,grincheuse parfois .
Le regard éloigné dans un autre monde,
Qui sourit trop rarement, sans préter attention au présent
C'est cela que vous voyez et pensez de moi ?
Alors ouvrez bien vos oreilles,car je ne suis pas cette persoone.
Je vais vous dire qui je suis,
Assise là et bien tranquille.
Je suis née dans les années 1900,
Fille unique entourée de maman et papa.
J'ai vécu une jeunesse heureuse, insouciante.
Puis vinrent les années folles,j'avais seize ans.
Une jeune fille de vingt ans, rêvant, espérant,
Que bientôt viendra mon prince charmant.
Celui-çi arrivat non pas sur un cheval blanc,
Mais sur une belle moto chromée argent.
Ce fut le coup de foudre et les épousailles.
Ha, mon coeur bondit encore de joie
Au souvenir de ce temps là.
Une femme de trente ans,épanouie,heureuse,
Quand arriva notre enfant chéri.
Les années passerent et notre petit avait bien grandi.
Un jour il est parti lui aussi fonder une famille.
Une femme de quarante ans ,anxieuse
Mais mon mari est à mes cotés pour me protéger.
Une femme de cinquante ans et des petits enfants.
Nous replongeons de nouveaux dans le bonheur,
Que c'est beau d'étre grands parents.
Mais voici venir les jours tants redoutés;
Mon mari me laissa seule pour rejoindre les siens.
Je regarde vers le futur en fremissant de peur,
Et je pense aux années passées;
A l'amour au bonheur que j'ai connu.
Je suis vieille maintenant et la nature est bien cruelle;
Mon corps s'en va, la beauté et la grace m'abandonnent;
Et lentement mon coeur se vide et se ride.
Mais dans cette vieille carcasse fatiguée
La jeune fille est toujours en moi.
Je me souviens des peines,
Je me souviens des joies,
Et à nouveau,je sens la vie en moi et...J'aime.
Je repense souvent aux années passées trop courtes
Je repense souvent aux années passées ,trop vite.
Et j'accepte cette dure réalité que rien ne peut changer.
Alors ouvres les yeux toi qui me regardes,
N'y vois pas cette vieille femme triste et passive,
Mais celle que tu vois au fond de mon regard;
Et là...Qui vois tu ?
En souvenir de ma grand mère décédée à 102 ans.
Son petit fils
Qui vois-tu ,toi qui viens me voire ?
Juste une vieille femme un peu perdue,grincheuse parfois .
Le regard éloigné dans un autre monde,
Qui sourit trop rarement, sans préter attention au présent
C'est cela que vous voyez et pensez de moi ?
Alors ouvrez bien vos oreilles,car je ne suis pas cette persoone.
Je vais vous dire qui je suis,
Assise là et bien tranquille.
Je suis née dans les années 1900,
Fille unique entourée de maman et papa.
J'ai vécu une jeunesse heureuse, insouciante.
Puis vinrent les années folles,j'avais seize ans.
Une jeune fille de vingt ans, rêvant, espérant,
Que bientôt viendra mon prince charmant.
Celui-çi arrivat non pas sur un cheval blanc,
Mais sur une belle moto chromée argent.
Ce fut le coup de foudre et les épousailles.
Ha, mon coeur bondit encore de joie
Au souvenir de ce temps là.
Une femme de trente ans,épanouie,heureuse,
Quand arriva notre enfant chéri.
Les années passerent et notre petit avait bien grandi.
Un jour il est parti lui aussi fonder une famille.
Une femme de quarante ans ,anxieuse
Mais mon mari est à mes cotés pour me protéger.
Une femme de cinquante ans et des petits enfants.
Nous replongeons de nouveaux dans le bonheur,
Que c'est beau d'étre grands parents.
Mais voici venir les jours tants redoutés;
Mon mari me laissa seule pour rejoindre les siens.
Je regarde vers le futur en fremissant de peur,
Et je pense aux années passées;
A l'amour au bonheur que j'ai connu.
Je suis vieille maintenant et la nature est bien cruelle;
Mon corps s'en va, la beauté et la grace m'abandonnent;
Et lentement mon coeur se vide et se ride.
Mais dans cette vieille carcasse fatiguée
La jeune fille est toujours en moi.
Je me souviens des peines,
Je me souviens des joies,
Et à nouveau,je sens la vie en moi et...J'aime.
Je repense souvent aux années passées trop courtes
Je repense souvent aux années passées ,trop vite.
Et j'accepte cette dure réalité que rien ne peut changer.
Alors ouvres les yeux toi qui me regardes,
N'y vois pas cette vieille femme triste et passive,
Mais celle que tu vois au fond de mon regard;
Et là...Qui vois tu ?
En souvenir de ma grand mère décédée à 102 ans.
Son petit fils