La mer acharnée d’une houle, il tanguait
Une barque au bois vert, le marin naviguait
Entre flots les plus hauts et nuages gonflés
La tempête colérique repeignait ses reflets
Le seul mât dévêtu d’une voile affolée
Résistait à l’angoisse d’un vent effilé
Point culminant, le drapeau s’immisait
Derrière ses plis où la pluie périssait
Le rideau de brume s’était enfoncé
Effaçant la clarté, horizon plus foncée
Où l’aurore déversait sa dernière lueur
Sur le front d’un marin, sensation de peur
L’immense voile salin fleurissait son écume
Saveur marine, le cigare se consume
Aux lèvres gercées d’un homme courageux
Affrontant la nature à l’aspect orageux.