SURVIVRE
La nuit l'a plongé dans l'oubli,
Enfin quelques heures de répit
Elle refuse de reprendre conscience,
Voudrait se perdre dans le silence.
Le réveil vient juste de sonner
Il lui faut déjà se lever,
Pour lui préparer son café
Et surtout, ne pas l'énerver.
L'angoisse lui vrille toujours les tripes
Sa Vie, chaque jour, n'est que supplice.
Elle tend le dos à chaque instant
Les coups pleuvent devant les enfants.
Chaque jour des humiliations
" Ma pauvre vieille, tu es trop grosse
Et tu n'es pas propre à grand' chose "
Pour lui il n'y a pas de pardon
C'est nouveau, tu t'es maquillée ?
Je suis sûr que tu m'as trompé
Je m'demande ce qu'il peut te trouver
Fais attention, je peux te tuer
Il n'a même pas besoin d'excuse,
De se soigner, il le refuse
Ce n'est pas lui qui est malade
La Vie n'est qu'une mascarade.
Comme une petite chose toute grise
Elle est totalement soumise,
Un rien attise sa colère
Rien ne semble pouvoir lui plaire
Elle doit compter au centime près,
Il détaille le ticket du marché,
Trouve qu'elle dépense bien trop d'argent
De toute façon, jamais content.
Et puis un jour, c'est le déclic
Pour sa survie, elle doit partir.
Alors elle habille ses enfants,
Ferme la porte, la Vie l'attend.
7 Novembre 2019
Copyright 2R6U1FA
En écho au poème de Glycine
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La nuit l'a plongé dans l'oubli,
Enfin quelques heures de répit
Elle refuse de reprendre conscience,
Voudrait se perdre dans le silence.
Le réveil vient juste de sonner
Il lui faut déjà se lever,
Pour lui préparer son café
Et surtout, ne pas l'énerver.
L'angoisse lui vrille toujours les tripes
Sa Vie, chaque jour, n'est que supplice.
Elle tend le dos à chaque instant
Les coups pleuvent devant les enfants.
Chaque jour des humiliations
" Ma pauvre vieille, tu es trop grosse
Et tu n'es pas propre à grand' chose "
Pour lui il n'y a pas de pardon
C'est nouveau, tu t'es maquillée ?
Je suis sûr que tu m'as trompé
Je m'demande ce qu'il peut te trouver
Fais attention, je peux te tuer
Il n'a même pas besoin d'excuse,
De se soigner, il le refuse
Ce n'est pas lui qui est malade
La Vie n'est qu'une mascarade.
Comme une petite chose toute grise
Elle est totalement soumise,
Un rien attise sa colère
Rien ne semble pouvoir lui plaire
Elle doit compter au centime près,
Il détaille le ticket du marché,
Trouve qu'elle dépense bien trop d'argent
De toute façon, jamais content.
Et puis un jour, c'est le déclic
Pour sa survie, elle doit partir.
Alors elle habille ses enfants,
Ferme la porte, la Vie l'attend.
7 Novembre 2019
Copyright 2R6U1FA
En écho au poème de Glycine
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